Une nouvelle stratégie conjointe pour l’action internationale de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Dans un contexte mondial marqué par l’instabilité, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles adaptent leur diplomatie et concentrent leur action extérieure sur des partenariats stratégiques.
Avec l’apparition de relations internationales de plus en plus transactionnelles, avec la remise en question du multilatéralisme et le regain de tensions géopolitiques, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles se doivent d’adapter leur stratégie d’action extérieure.
Pertinence stratégique
Ensemble, elles optent pour une dynamique extérieure marquée par la sobriété budgétaire, la simplification administrative, le recours à des critères objectifs, l’efficacité et l’efficience. Autant de principes qui guideront une politique internationale désormais centrée sur les partenariats stratégiquement les plus pertinents et les plus opérationnels.
Adoptée à l’occasion du Gouvernement conjoint de ce 12 juin, la Note de politique internationale 2024-2029 définit les grandes priorités géographiques et thématiques communes, en cohérence avec les Déclarations de politique régionale et communautaire. Elle constitue le nouveau cadre stratégique et opérationnel de l’action internationale des deux entités qui, ensemble, visent à accroître leur influence, leur crédibilité et leur visibilité à travers le monde.
Concertation & Cohérence
Pour la première fois, cette note est le fruit d’un processus de concertation élargi, associant opérateurs publics, acteurs de terrain et autres niveaux de pouvoir à travers des tables rondes sectorielles et des échanges ciblés. Cette approche vise à garantir une action extérieure cohérente, ancrée dans les réalités concrètes, et alignée sur les priorités politiques communes.
Les Gouvernements entendent concentrer leurs efforts là où l’impact sera le plus fort : sur les secteurs d’excellence, les savoir-faire reconnus et les partenariats stratégiques à haute valeur ajoutée. Dans cette optique, la défense de nos intérêts, la coordination entre acteurs et la mobilisation ciblée des ressources seront renforcées.
Trois axes stratégiques sont mis en avant par les deux gouvernements :
L’économie
L’enseignement supérieur et la recherche
La culture en ce y compris les ICC
Cette nouvelle dynamique se veut pragmatique et réaliste, mais aussi porteuse d’un engagement clair en faveur des valeurs fondamentales de nos entités : démocratie, droits humains et ouverture au monde.
Réforme du dispositif APE : une méthode claire pour un soutien à l’emploi plus cohérent avec les politiques sectorielles
Sur proposition du Ministre Pierre-Yves Jeholet, les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont validé une méthodologie pour réformer le dispositif APE, avec l’objectif de mieux articuler politiques sectorielles et soutien à l’emploi. Le décret APE de 2021 sera abrogé au 1er janvier 2027. Les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles prévoiront une mise en œuvre phasée de la réforme en fonction de l’examen des situations spécifiques aux différentes politiques sectorielles.
Un rattachement sectoriel indispensable
Bien qu’il consiste dans les faits en un financement structurel aux secteurs non-marchand et public, le dispositif APE relève historiquement de la compétence de l’Emploi avec des obligations spécifiques reposant sur les employeurs subventionnés. Il s’agit, entre autres, de l’inscription un jour au Forem avant d’être engagé sous statut APE ou du respect du volume global de l’emploi. Jusqu’au 1er janvier 2027, le dispositif restera en vigueur. Mais à partir de cette date, il prendra fin. En effet, pour plus de cohérence, ce dispositif sera remplacé par des subventions de soutien à l’emploi directement octroyées par les politiques sectorielles elles-mêmes. Pour ce faire, sur base du cadastre APE et des rapports d’activités annuels des employeurs, les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles procèderont à un rattachement des employeurs bénéficiaires à un secteur spécifique. Dans le respect de la concertation, les cas d’employeurs multi-agréés ou dépendant de plusieurs secteurs seront traités avec souplesse, en tenant compte de leurs spécificités.
Respect des principes élémentaires de bonne gouvernance
Un décret-cadre entérinera l’abrogation du dispositif APE et instaurera des règles communes auxquelles chaque Ministre fonctionnel devra se conformer pour récupérer les moyens issus du dispositif APE. Il s’articule autour de plusieurs principes clés :
Transparence : publication annuelle d’un cadastre des bénéficiaires ;
Simplification administrative : privilégier des régimes d’aide sectoriels uniques et intégrés ;
Égalité de traitement : critères objectifs et vérifiables d’octroi des subventions ;
Soutien effectif à l’emploi : sur base d’un guide des dépenses éligibles.
Ce décret-cadre sera complété par un accord de coopération entre la Région wallonne et la Fédération Wallonie-Bruxelles, garantissant un financement partagé de certaines compétences sans transfert institutionnel. Chaque ministre sectoriel devra ensuite intégrer ces principes dans ses propres textes réglementaires d’ici au 1er janvier 2027.
Transfert du budget APE vers les ministres fonctionnels
Dès 2027, les moyens ex-APE ne seront transférés qu’aux ministres ayant un régime d’aide clair et conforme aux principes, en veillant au soutien à l’emploi.
« Cette réforme constitue un pas important vers une gouvernance publique plus lisible, plus efficace et plus responsable. Elle illustre la volonté des Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles de moderniser l’action publique en liant, de manière cohérente, le soutien à l’emploi et l’efficacité dans chaque secteur concerné. Je me réjouis que cette réforme de bon sens, tournée vers l’avenir, avance ! » conclut le Ministre de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet.
Réforme systémique de l’enseignement qualifiant, de l’Enseignement pour Adultes et de la formation professionnelle : Etat d’avancement et présentation du Plan d’opérationnalisation
Les Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région wallonne ont pris acte, ce jeudi, de l’état d’avancement de la Réforme systémique de l’Enseignement qualifiant, de l’Enseignement pour Adultes et de la Formation professionnelle et ont approuvé la feuille de route d’opérationnalisation de la réforme.
Pour rappel, le 26 septembre 2024, les Gouvernements de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles adoptaient la Note d’orientation relative à la réforme systémique de l’Enseignement qualifiant, de l’Enseignement pour Adultes et de la formation professionnelle.
Par l’adoption de cette note, les Gouvernements chargeaient notamment les Ministres co-signataires :
De mettre l’OFFA en situation de travailler à l’élaboration d’une feuille de route globale pour les 13 domaines de travail identifiés ;
De présenter une feuille de route détaillée des chantiers et mesures qui seront priorisés sous cette législature.
La RW et la FWB font face à trois principaux défis en lien avec l’enseignement qualifiant, l’Enseignement pour Adultes, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle :
- Emploi : taux d’insertion dans - et qualité de - l’emploi trop faible, tant au sortir des formations professionnelles que de l’enseignement qualifiant
- Niveau de qualification : persistance d’une part importante de la population qui ne possède pas de qualification professionnelle suffisamment pointue au regard des besoins du marché du travail ;
- Pénurie de compétences : nombre croissant d’employeurs et des secteurs déclarant faire face à des difficultés de recrutement, en particulier dans les postes techniques.
Pour répondre durablement à ces défis, l’enseignement et la formation constituent des leviers essentiels. Dans notre feuille de route, leur qualité et leur cohérence avec les réalités du monde du travail seront renforcées au moyen des actions et instruments suivants :
Orientation neutre et de qualité :
Une information complète et objective sur l’univers des métiers et des formations (p. ex. publication des données d’insertion, plateforme unique)
Accompagnement dans l’orientation des jeunes et des adultes par des professionnels de l’orientation formés et indépendants
Implication des acteurs du monde du travail dans l’orientation
Qualité et pertinence de la formation :
Pilotage de l’offre en collaboration avec les secteurs et selon les besoins du monde du travail
Généralisation de l’alternance dans les secteurs pour lesquels elle s’avère pertinente, afin de faciliter l’insertion dans l’emploi
Mise à jour des compétences techniques des enseignants et formateurs, notamment via la formation continue et l’immersion dans le monde du travail
Mise à jour du contenu des formations et référentiels enseignés de manière régulière et systématique
Mise en place d’un système d’assurance qualité robuste
Renforcement de l’accompagnement des élèves et apprenants vers l’emploi :
Organisation et encouragement de l’accompagnement de tous les apprenants, en particulier, les publics à risque tel que les élèves majeurs décrocheurs, les publics éloignés de l’emploi et les jeunes – en donnant notamment un rôle aux établissements d’enseignement et aux opérateurs régionaux dans la démarche d’insertion
Reconnaissance des formations par les acteurs de terrain impliqués dans des évaluations externes et communes par secteur
En ce qui concerne les démarches déjà entreprises pour permettre à l’OFFA de mener à bien la réforme, le processus de recrutement du responsable opérationnel de la réforme est en cours et une convention-cadre permettant d’accompagner l’OFFA, et de soutenir le lancement et l’opérationnalisation des réformes proposées a été conclue. Enfin, un marché public de service juridique a été initié conjointement par la RW et la FWB afin de revoir l’accord de coopération.
S’agissant de l’élaboration de la feuille de route pluriannuelle détaillant les chantiers et réformes proposés, elle a fait l’objet d’un travail particulièrement important ces derniers mois.
Cette démarche a impliqué une collaboration active entre les cabinets de la Région Wallonne et de la Fédération Wallonie Bruxelles ainsi que d’autres interlocuteurs clés dans l’écosystème de la réforme (p.ex., Forem, IFAPME, Pacte, Enseignement pour Adultes, etc.) pour :
Définir, par domaine et projet, un niveau d’ambition et un calendrier ‘volontariste’ mais aussi ‘réaliste’ pour les deux législatures à venir, en ligne avec les aspirations de la note d’orientation et des DPR – DPC ;
Définir les livrables juridiques et opérationnels et la temporalité de leur mise en œuvre ;
Identifier les orientations devant encore être tranchées et nécessitant des analyses plus complètes pour évaluer les scénarios possibles et les conditions de leur mise en œuvre.
Cette feuille de route fera l’objet d’une présentation conjointe par les Ministres fonctionnels aux principales parties prenantes de l'écosystème, notamment afin d’en affiner les modalités de mise en œuvre.
« Coordonner une réforme à différents niveaux de pouvoir n’est jamais simple. Cependant, de part et d’autre, la volonté d’avancer conjointement et efficacement est une réalité. Notre ambition de réformer l’enseignement qualifiant, l’enseignement pour adultes et la formation professionnelle progresse concrètement. Etape après étape, nous avançons et pour cela, je salue l’engagement de chacun » conclut Pierre-Yves Jeholet, Ministre de la Formation.
« Cette réforme vise à renforcer l’employabilité de tous les élèves et apprenants investis dans l’enseignement qualifiant, l’Enseignement pour Adultes ou la formation professionnelle. Pour y parvenir, nous misons sur une meilleure formation des enseignants, des certifications recherchées et reconnues par les entreprises et une généralisation de l’alternance dans les filières où cette modalité pédagogique est pertinente. Offrir des formations de qualité, accessibles à toutes et tous, et en phase avec les métiers de demain, c’est l’ambition de cette réforme systémique », souligne Valérie Glatigny, Ministre de l’Éducation et de l’Enseignement pour Adultes.
Vers une stratégie wallonne renouvelée pour renforcer les compétences linguistiques au service de l’emploi, de la compétitivité économique et de la cohésion sociale
Face aux enjeux d’un marché du travail en constante évolution, le Gouvernement wallon, sous l’impulsion du Ministre Pierre-Yves Jeholet, adopte une nouvelle stratégie ambitieuse de soutien au développement des compétences linguistiques pour la période 2025-2030.
Objectif : Renforcer les compétences linguistiques des Wallonnes et des Wallons afin de favoriser leur insertion socioprofessionnelle, répondre aux besoins croissants des employeurs et stimuler la mobilité professionnelle.
Dans un contexte d’interconnexion accrue, la maîtrise des langues constitue un levier stratégique pour accéder à l’emploi, évoluer professionnellement, et favoriser la cohésion sociale. La nouvelle stratégie entend articuler enseignement, formation professionnelle et monde de l’entreprise, afin de proposer une offre linguistique plus pertinente, mieux ciblée et ancrée dans les réalités économiques.
Six domaines d’action structurants
Une offre de formation linguistique en lien avec les besoins du marché
Un accompagnement linguistique renforcé par les Cités des Métiers
Une nouvelle approche numérique
Le Carrefour des Langues : un réseau de coopération
La Maison des Langues : centre d’excellence linguistique
Suivi et évaluations continues
Le Forem recentre son action sur les chercheurs d’emploi, avec des formations orientées « langues-métiers » (néerlandais, anglais, allemand, FLE). Des stages en entreprise, des partenariats interrégionaux et des modules sectoriels viendront renforcer l’apprentissage immersif.
Les Cités des Métiers joueront un rôle clé dans l’orientation linguistique des publics. Elles seront soutenues par le Forem pour évaluer les besoins et informer sur les parcours linguistiques. Parallèlement, les élèves et leurs familles seront sensibilisés à l’importance des langues pour développer une culture linguistique positive et encourager leur apprentissage dès le plus jeune âge.
Dans une perspective de rationalisation et de recentrage des missions de chaque opérateur, la mise à disposition d’une plateforme d’apprentissage « généraliste » des langues (Wallangues) sera abandonnée au bénéfice d’autres dispositifs existants.
Afin de renforcer les compétences des apprenants en lien direct avec les exigences du marché du travail, favorisant ainsi une insertion professionnelle efficace et durable, le développement de la plateforme d’apprentissage Parlez Pro sera poursuivi. Cette plateforme fédère les efforts des opérateurs tant de l’enseignement que de la formation professionnelle autour du développement des compétences linguistiques appliquées aux métiers.
Coordonné par le Forem, ce Carrefour rassemblera acteurs de la formation et de l’enseignement pour développer des ressources pédagogiques innovantes, mutualiser les expertises et créer un système de certification linguistique reconnu par les secteurs.
Implantée à Louvain-la-Neuve , la Maison des Langues regroupera les équipes pédagogiques, les développeurs de contenus linguistiques et les acteurs du Carrefour des Langues. Elle sera le point nodal régional pour l’apprentissage des langues à visée professionnelle.
Dans le cadre du suivi et de l’évaluation des actions mises en œuvre, il sera développé, en mobilisant les ressources et compétences disponibles au sein de l’écosystème de la formation professionnelle et de l’enseignement, un baromètre des compétences linguistiques.
« Dans un contexte global de pénurie d’enseignants, je me réjouis de la poursuite de soutien au projet « Certificat en langues germaniques inter Hautes Ecoles », afin de favoriser la reconversion professionnelle des candidats et répondre ainsi efficacement à la pénurie de professeurs de langues germaniques. En proposant des certifications accessibles aux personnes en reprise d’études, aux chercheurs d’emploi et aux travailleurs en reconversion, ce projet offre une voie structurée et accélérée vers un emploi qualifié dans l’enseignement obligatoire. Une garantie d’accès à l’emploi qui renforcera l’attractivité de la formation », précise Valérie Glatigny, Ministre de l’Education.
« Cette stratégie renouvelée place l’acquisition des langues « métiers » au cœur des politiques régionales d’emploi, d’enseignement et de formation. Elle est le fruit d’un travail collectif et interinstitutionnel, avec une attention particulière portée aux secteurs en tension et aux publics les plus éloignés de l’emploi. » conclut le Ministre de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet.
Le dispositif OTLAV redéfini pour plus d’efficience
Prévu dans le cadre de la réforme systémique de l’enseignement qualifiant, de l’Enseignement pour Adultes et de la formation professionnelle, et répondant à des engagements de la DPR et de la DPC en matière d’orientation, le dispositif d’orientation tout au long de la vie (OTLAV) verra sa gouvernance redéfinie afin de structurer et de coordonner de manière plus efficiente l’écosystème de l’orientation. Il s’agira également de préparer son intégration progressive au sein de l’OFFA, à renforcer la promotion des filières STEM, et à consacrer les Cités des Métiers comme porte d’entrée unique pour l’orientation tout au long de la vie.
Chapeautée par les Ministres de la Formation Pierre-Yves Jeholet et de l’Education et de l’Enseignement pour Adultes Valérie Glatigny, cette stratégie est portée conjointement par la Région wallonne, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région Bruxelles-Capitale et la Commission Communautaire Française.
La réforme systémique de l’enseignement qualifiant, de l’Enseignement pour Adultes et de la formation professionnelle entend notamment faire de l’orientation tout au long de la vie un levier structurant au service du développement des compétences et de l’emploi en Wallonie et à Bruxelles. Cette réforme systémique ambitieuse s’accompagne d’une gouvernance renforcée et centralisée des dispositifs OTLAV, des Carrefours et Cités des Métiers, pour garantir une action publique cohérente, lisible et efficace.
En ciblant en priorité les métiers en pénurie et les filières STEM, cette réforme vise à mieux outiller les citoyens, jeunes comme adultes, pour faire des choix éclairés tout au long de leur parcours d’enseignement et de formation. Elle s’inscrit dans une stratégie globale au service de la lisibilité de l’offre, de l’égalité d’accès à l’information, et de l’adéquation entre les compétences développées et les besoins du monde économique.
Plusieurs priorités ont ainsi été définies et permettront d’avancer sur cette stratégie commune à savoir :
Une nouvelle gouvernance pour l’OTLAV ;
Un nouveau plan stratégique pour le bureau OTLAV ;
Des outils communs dédiés à l’orientation ;
Les Cités des Métiers comme guichets uniques de l’orientation ;
La valorisation des filières qualifiantes et des métiers en pénurie ;
Une culture scientifique et technologique pour tous.
Pierre-Yves Jeholet, Ministre de la Formation : « L’objectif est de répondre aux défis actuels en matière de compétences, de formation et d’insertion professionnelle, tout en mettant en place des solutions concrètes pour améliorer la visibilité et l’attractivité des filières techniques et professionnelles mais aussi pour clarifier les rôles de chacun, notamment le rôle de porte d’entrée de l’Orientation des Carrefours et Cités des métiers wallonnes et enfin, pour renforcer la coopération entre l’ensemble des intervenants. Ainsi, les travaux seront lancés en septembre 2025, avec un premier bilan des réalisations et des progrès en septembre 2026. Je me réjouis de cette avancée majeure dans la réorganisation de l’écosystème de l’orientation pour plus d’efficience.»
Valérie Glatigny, Ministre de l’Education et de l’Enseignement pour Adultes : « Trop souvent aujourd’hui, les filières techniques et professionnelles sont encore considérées comme des filières de relégation. Notre ambition est de développer tous les outils communs pour faire du qualifiant une véritable filière d’excellence, qui devienne attractive et un choix positif, et ce tant dans le cadre de l’enseignement obligatoire que dans le cadre de l’enseignement tout au long de la vie. »
Enseignement 2.0 : la place du numérique consolidée
Les Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région wallonne ont approuvé, ce jeudi, en 1ère lecture, le nouvel accord de coopération relatif au numérique dans les établissements de l’enseignement obligatoire et de l’Enseignement pour Adultes de la Communauté française situés sur le territoire de la Wallonie. Ils visent à moderniser, mutualiser, structurer et clarifier l’action conjointe entre les deux entités, renforçant la qualité de l’enseignement par et au travers du numérique, garantissant ainsi à chaque élève et à chaque membre du personnel éducatif l’acquisition d’un socle minimal de compétences numériques, conformément au cadre européen de référence DigComp.
Depuis l’accord de coopération de 1998 entre la Région wallonne, la Communauté française et la Communauté germanophone, les usages du numérique dans l’enseignement ont fortement évolué. Les technologies se sont diversifiées, les besoins pédagogiques ont évolués et les enjeux relatifs au numérique sont devenus centraux.
Afin de donner à tous les citoyens la capacité et les moyens d’agir pour évoluer dans un monde de plus en plus numérique, la Déclaration de Politique Régionale et la Déclaration de Politique communautaire 2024-2029 prévoient respectivement de poursuivre et d’amplifier le programme Ecole Numérique et de poursuivre la Stratégie du Numérique pour l’Education avec l’objectif commun de renforcer la citoyenneté numérique et de rapprocher l’enseignement du marché du travail. Le nouvel accord de coopération entend renforcer l’ambition ainsi que la complémentarité et la cohérence des actions menées par la Région wallonne et la Fédération Wallonie-Bruxelles afin d’ensemble renforcer l’Education au et par le numérique.
« Ce nouvel accord permet également de renforcer le rôle de la Wallonie en tant qu’acteur central du numérique, en tant qu’appui opérationnel des politiques pédagogiques de la FWB. De plus, il vise à optimiser l’allocation des ressources publiques, en clarifiant les responsabilités des deux entités. Enfin, il contribue à la préparation au marché du travail et à la réduction de la fracture numérique, en assurant l’équité d’accès au numérique dès l’enseignement fondamental, permettant de répondre ainsi aux priorités de la stratégie Digital Wallonia » précise Pierre-Yves Jeholet, Ministre wallon en charge du numérique.
« Ce nouvel accord de coopération constitue une réponse ambitieuse aux défis contemporains du numérique dans l’enseignement, en intégrant notamment les réalités actuelles de terrain, tout en consolidant la complémentarité des actions entre entités fédérées. J’espère d’ailleurs pouvoir aussi co-porter un projet aussi ambitieux avec Bruxelles dès la mise en place de son nouveau Gouvernement », souligne Valérie Glatigny, Ministre de l’Education et de l’Enseignement pour Adultes.
Les objectifs visés sont les suivants :
Renforcer les compétences numériques des élèves et du personnel éducatif dès le fondamental ;
Poursuivre les politiques d’équipements numériques individuels et collectifs ;
Améliorer la connectivité des établissements ;
Clarifier les rôles : la FWB pilote les aspects pédagogiques, la Wallonie les aspects techniques et logistiques ;
Renforcer la gouvernance via un comité commun, un monitoring unifié, des outils d’évaluation communs, un accès mutualisé aux plateformes ressources et une coordination avec les autres entités (CINE, SGNE).
Une stratégie harmonisée pour l’égalité entre les femmes et les hommes en Wallonie et en Fédération
Les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont adopté ce jeudi une note d’orientation conjointe pour la future Stratégie genre et droits des femmes 2025-2029, sur base d’une proposition portée par le Ministre de l'Égalité des chances Yves Coppieters, qui exerce cette compétence à la fois en Wallonie et en Fédération.
Bien que les législations sur le gender mainstreaming diffèrent entre la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, les deux entités ont choisi de construire une stratégie conjointe : une Stratégie genre et droits des femmes 2025-2029, déclinée en un volet wallon et un volet FW-B. Cette approche novatrice s’appuie sur les synergies offertes par une compétence exercée de manière transversale par le même ministre, avec l’ambition de renforcer la cohérence des politiques d’égalité entre les femmes et les hommes en Belgique francophone.
La méthode prévoit des objectifs clairs et mesurables, une structure identique pour les deux volets, une introduction commune, ainsi que l’harmonisation des définitions. Les statistiques genrées, le gender budgeting et l’implication du secteur associatif seront des piliers essentiels de cette approche intégrée.
Afin de garantir cohérence, transversalité et efficacité entre la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, une méthodologie commune a été mise en place. Elle permet une coordination renforcée tout en respectant les cadres juridiques et administratifs de chaque entité. Les cinq piliers de cette approche harmonisée :
Un espace de concertation commun sera mis en place pour assurer le suivi coordonné de la Stratégie entre la Wallonie et la Fédération.
Des priorités et leviers d’action partagés permettront d’aligner les mesures entre les deux entités.
Une structure identique pour les deux volets rendra visible l’approche concertée, grâce à une organisation par axes et une identité graphique commune.
Des approches et concepts harmonisés garantiront une compréhension cohérente des enjeux et des objectifs entre la Wallonie et la Fédération.
Des rencontres communes avec les parties prenantes renforceront la dynamique politique et administrative.
La Stratégie genre et droits des femmes 2025-2029 s’articulera autour de six priorités :
Prévenir les violences et agir sur toutes leurs formes : prévention dès le plus jeune âge, à travers l’éducation au consentement une meilleure prise en charge des victimes et un accompagnement structuré des auteurs de violences. Un focus sera mis également sur le cyberharcèlement.
Mieux prendre en compte la santé des femmes tout au long de leur vie : certaines problématiques, encore largement sous-estimées, feront l’objet de mesures spécifiques (endométriose, périménopause, dépistage des cancers féminin, santé mentale.
Transformer les normes sociales et déconstruire les stéréotypes : agir dès le plus jeune âge dans tous les domaines de la société pour déconstruire les stéréotypes qui freinent l’égalité entre les femmes et les hommes, en formant davantage de professionnels et via des actions de sensibilisation.
Favoriser l’égalité dans l’économie et le monde du travail : des actions spécifiques viseront à lutter contre les discriminations, à améliorer la conciliation des temps de vie, et à soutenir la présence des filles et des femmes dans les filières et les métiers STEAM ou encore les hommes dans les métiers du "care" (soins infirmiers) ou l’enseignement fondamental.
Assurer une représentation paritaire dans les lieux de décision et à la vie politique : la stratégie prévoit de renforcer les mécanismes de représentation équilibrée, d’agir contre les freins systémiques dans les milieux décisionnels.
Créer un espace public plus sûr, mixte et inclusif : l’aménagement des villes, les transports publics ou les équipements collectifs doivent mieux intégrer les besoins des femmes (éclairage, accessibilité, sécurité).
Yves Coppieters, Ministre de l’Égalité des chances : « Cette stratégie vise à faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes, à tous les niveaux. En matière de santé, il est temps de prioriser des pathologies comme l’endométriose ou la périménopause. Mieux reconnaître les droits des femmes, c’est aussi interroger les rôles masculins et responsabiliser chacun. L’égalité passe par plus de femmes aux postes de décision, mais aussi par davantage d’hommes dans les métiers du soin. »
Transport scolaire des enfants fréquentant les écoles de l’enseignement spécialisé : Wallonie et Fédération Wallonie-Bruxelles s’accordent sur 14 pistes d’amélioration
Le Gouvernement wallon et le Gouvernement de la Fédération-Wallonie Bruxelles s’engagent dans une réforme d’ampleur du transport scolaire pour les enfants fréquentant les écoles de l’enseignement spécialisé. L’objectif est clair : réduire drastiquement les temps de trajet et améliorer la qualité du service en plaçant l’enfant au cœur de l’organisation.
Un constat alarmant mais connu
Depuis plusieurs années, les témoignages de parents et d’associations se succèdent : certains enfants passent jusqu’à 3h30 par jour dans un car, avec des conséquences directes sur leur santé, leur concentration, et la qualité de vie des familles. Le Délégué général aux droits de l’enfant a lui-même tiré la sonnette d’alarme dans son rapport 2023-2024.
Un système trop fragmenté, des responsabilités floues, un pilotage insuffisant
Aujourd’hui, l’organisation repose sur une multitude d’acteurs : le SPW pour l’octroi du droit et le personnel d’accompagnement, le TEC pour la gestion des circuits sous-traités, et les écoles comme relais entre familles et opérateurs. Résultat : des circuits trop longs et pas toujours adaptés à la réalité de la fréquentation, des difficultés en cas d’absence ou de retard, et une charge mentale excessive pour les familles.
Le Gouvernement met de l’ordre et de l’efficacité
Sous la conduite des Ministres Glatigny et Desquesnes, un groupe de travail pluridisciplinaire a formulé des recommandations. Celles-ci ont été rassemblées dans une note d’orientation soumise aux Gouvernements conjoints. Parmi les pistes prioritaires à l’étude :
Renforcer l’attractivité du métier de convoyeur ;
Travailler sur les modalités d'orientation vers l'enseignement spécialisé afin d'y inscrire prioritairement les élèves relevant des types et formes prévus par la réglementation ;
Analyser les circuits critiques pour en réduire la durée ;
Mieux associer familles et écoles à l’identification des situations problématiques.
Ces pistes doivent désormais faire l’objet d’une évaluation approfondie et d’un travail thématique entre administrations pour organiser leur mise en œuvre progressive.
Un cap politique clair, des décisions assumées
Pour François Desquesnes : « Laisser des enfants en situation de handicap passer des heures en bus est le signe d’un échec collectif. Il est temps d’y mettre fin. L’organisation doit être à la hauteur de la confiance que les familles nous accordent. Et cette responsabilité, je l’assume pleinement ».
Pour Valérie Glatigny : « Ce dossier répond à une demande récurrente de parents depuis plusieurs années déjà. C’est ensemble que nous avons décidé d’y travailler pour optimiser le transport scolaire des enfants en situation de handicap grâce à des mesures visant à faciliter l’organisation des familles et améliorer le bien-être des élèves concernés ».
Cette note d’orientation témoigne de la volonté des Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles de garantir un service public juste, humain et fiable, où chaque enfant compte et où les familles sont respectées.
Un plan coordonné pour les métiers de l’accueil de la petite enfance
Les Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie lancent un chantier conjoint pour revaloriser les métiers de l’accueil de la petite enfance. Cette démarche est menée en coordination avec la Ministre de l’Enseignement supérieur Elisabeth Degryse, la Ministre de l’Education Valérie Glatigny, ainsi que le Ministre de l’Emploi Pierre-Yves Jeholet.
Un secteur sous pression, un constat partagé
Les tensions qui traversent le secteur sont bien identifiées. Elles concernent en particulier les fonctions directement liées à l’accueil des enfants : manque de personnel, absentéisme important, difficultés de recrutement, conditions de travail difficile. Cette réalité fragilise à la fois les enfants, les familles et les professionnels.
Par ailleurs, plusieurs éléments soulignent l’urgence d’une action coordonnée. Le vieillissement du personnel constitue un enjeu critique : selon l’ONE, 12,5 % des personnes actives dans les métiers de l’accueil ont plus de 56 ans. À l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles, environ trois travailleurs sur dix pourraient quitter le secteur dans les années à venir.
Des données préoccupantes mais des leviers disponibles
Par ailleurs, on observe une baisse des inscriptions dans les filières qualifiantes (puériculture, éducation), un taux de décrochage significatif en cours de formation et une perte générale d’attractivité des métiers de l’enfance.
Malgré ce contexte tendu, des signes encourageants émergent. L’intérêt croissant d’adultes en reconversion pour des formations comme celles de l’IFAPME montre qu’une politique de valorisation peut produire des effets. La collaboration entre l’ONE et le Forem a également permis d’identifier une réserve de personne mobilisable, sous réserve d’un accompagnement et d’un parcours professionnalisant adaptés.
Une réponse transversale et concertée
La réponse à cet enjeu est donc globale, concertée et coordonnée par la Ministre de l’Enfance. Elle mobilise les compétences de l’enfance, de l’enseignement qualifiant, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de l’emploi.
Les objectifs sont clairs :
Augmenter la réserve de personnes formées et mobilisables pour l’accueil des enfants
Valoriser les métiers du secteur en soulignant leur impact concret et leur utilité sociale
Faciliter l’entrée dans le métier et encourager le maintien dans la fonction
Renforcer la mobilité professionnelle, tout en évitant la concurrence interne au secteur
Un choix de responsabilité et d’intérêt général
Les métiers de l’accueil de la petite enfance sont des métiers de proximité, essentiels au bien-être des enfants, à l’équilibre des familles et à la vie sociale de nos territoires. Ils jouent également un rôle structurant pour l’emploi local.
Cette démarche, portée par les deux gouvernements, est à la fois pragmatique et tournée vers l’avenir. Elle vise à répondre aux besoins des familles tout en renforçant l’emploi local. En améliorant l’accueil de l’enfance, elle agit concrètement pour le bien-être des enfants, soutient les parents dans leur équilibre entre la vie privée et professionnelle et contribue à bâtir une société plus solidaire et plus stable.
Valérie Lescrenier, Ministre de l’Enfance : « Il y a une urgence à revaloriser les métiers de l’accueil de l’enfance, car ce sont les métiers qui font grandir la société. Derrière chaque puéricultrice, chaque accueillante, il y a un projet de vie pour un enfant, pour une famille. Ce plan d’action, nous le portons collectivement, pour agir maintenant, et durablement. »
Elisabeth Degryse, Ministre de l’Enseignement supérieur, « Ce point indique une nouvelle fois combien une action concertée et commune à nos deux entités est primordiale pour ceux qui visent l'efficacité et l'amélioration du service au public. Avec ce plan d'action nous démontrons que l'accueil de la petite enfance est essentiel et confirme que nos gouvernements en ont fait une priorité de leur action. »
Pierre-Yves Jeholet, Ministre de l’Emploi : « Le manque de places d’accueil constitue un véritable frein à l’emploi. En réduisant les tensions en ressources humaines dans ce secteur, on favorise non seulement la création d’emplois, mais aussi l’insertion ou la réinsertion durable de nombreuses familles dans le monde du travail ».
Valérie Glatigny, Ministre de l’Education: « Revaloriser les métiers de l’accueil de la petite enfance, c’est investir dans l’avenir de notre société. En tant que Ministre de l’Enseignement, je suis convaincue que l’école, la formation et l’apprentissage tout au long de la vie sont les leviers les plus puissants pour répondre aux défis du secteur.
Nous devons intensifier la promotion des filières qualifiantes telles que la puériculture, l’agent médico-social et l’agent d’éducation. Ces parcours offrent des débouchés concrets, porteurs de sens et d’utilité sociale. Il est essentiel de les rendre plus visibles, plus attractifs et mieux valorisés auprès des jeunes, mais aussi des adultes en reconversion."
Ce chantier commun est une opportunité de renforcer les passerelles entre l’enseignement qualifiant, la formation professionnelle et l’emploi, dans une logique de liberté de choix, de responsabilisation et de valorisation des talents. C’est en misant sur la qualité de la formation et sur l’autonomie des acteurs que nous pourrons garantir un accueil de qualité pour chaque enfant, tout en soutenant l’emploi local et la cohésion sociale."
Les Gouvernements wallon et de la FWB désignent une première partie des nouveaux top managers de l’administration
Conformément aux Déclarations de Politique Régionale et Communautaire, les Gouvernements ont exécuté une dernière fois la procédure actuelle de désignation des top managers de l’administration, afin de garantir la continuité du service public, avant de réformer le système de recrutement des mandataires et de l’ouvrir à davantage de profils du secteur public et du secteur privé. Les Gouvernements vont, bien entendu, veiller à la parfaite continuité des services au bénéfice des agents et des usagers.
Ainsi, 10 postes de top managers ont été ouverts à candidature en Région wallonne et 11 en Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour l’ensemble de ces postes, seules 39 candidatures ont été enregistrées, un chiffre jugé décevant au regard de l’importance des fonctions proposées. Ceci confirme une fois encore les limites du système actuel qui repose sur la détention du certificat de management public. Une réforme de l’accès aux mandats de fonctionnaires généraux est actuellement en cours avec pour ambition d’élargir le vivier de candidats en adéquation avec le profil attendu pour exercer de hautes fonctions de management dans la fonction publique.
Pour la première fois, tous les candidats ont été auditionnés par un jury composé de membres du Gouvernement, en présence des organisations syndicales et sous la supervision d’un cabinet d’avocats.
À l’issue de cette procédure inédite, les Gouvernements ont procédé à la désignation de 8 top managers en Région wallonne (ainsi qu’un manager de transition au SPW Digital) et de 8 top managers en Fédération Wallonie-Bruxelles (ainsi qu’un manager de transition à l’ETNIC). Parallèlement à ces 16 désignations, les Gouvernements ont désigné deux managers de transition au SPW Digital et à l’ETNIC.
Les top managers désignés en Région wallonne
Poste | Candidat désigné |
Secrétariat général du Forem | Madame Raymonde YERNA |
Secrétariat général du Service Public de Wallonie | Nomination de Monsieur Stéphane GUISSE ad interim |
SPW Digital | Nomination de Madame Isabelle ROUCOU comme manager de transition |
SPW Support | Madame Anne-Céline ADNET |
SPW Mobilité et Infrastructures | Monsieur Pol FLAMEND |
SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement | Monsieur Renaud BAIWIR |
SPW Territoires, Logement, Patrimoine et Energie | Monsieur Sébastien PRADELLA |
SPW Intérieur et action sociale | Monsieur Simon DETHIER |
SPW Économie, Emploi, Recherche | Monsieur Lionel BONJEAN |
SPW Finances | Monsieur Stéphane GUISSE |
Les top managers désignés en Fédération Wallonie-Bruxelles
Poste | Candidat désigné |
Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) | Madame Déborah DEWULF |
Secrétariat général du Ministère | Nomination d’un Secrétaire général ad interim |
Administration générale de l’Aide à la Jeunesse | Madame Valérie DEVIS |
Administration générale de l’Enseignement | Nomination d’un manager ad interim |
Administration générale du Sport | Monsieur Yves POLOMÉ |
Administration générale de la Culture | Madame Jeanne BRUNFAUT |
Administration générale des Maisons de Justice | Madame Annie DEVOS |
Direction générale des Infrastructures | Monsieur Vincent DUVIGNEAUD |
Direction générale de la Coordination et de l’Appui | Nomination d’un manager ad interim |
Direction générale du Budget et des Finances | Monsieur Alexandre MOLLET |
Direction générale de la fonction publique et des RH | Madame Diane STAMPAERT |
ETNIC | Nomination Monsieur Yvan PIRENNE comme manager de transition |
Jacqueline Galant, Ministre de la Fonction publique : « Nous avions promis de mettre fin à la politisation de l’administration, c’est ce qui a guidé les procédures de désignation des top managers : uniquement basées sur les compétences et les projets présentés. Je tiens à adresser des remerciements sincères à toutes celles et tous ceux qui se sont engagés dans ces procédures. Je sais leur engagement pour la fonction publique sincère. Aux nouveaux top managers, je leur dis : le plus dur est devant nous. Nous avons du pain sur la planche pour réformer la fonction publique afin de la rendre plus attractive, plus agile et plus moderne. Travaillons ensemble et en confiance ! »
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « Au regard des défis que la Wallonie doit relever et des réformes importantes que le Gouvernement doit porter, il est essentiel qu’il puisse s’appuyer sur des managers motivés et prêts à porter les changements attendus par nos citoyens. Plus que jamais, je suis convaincu des objectifs que ce Gouvernement s’est fixé. Je remercie l’ensemble des candidats, souligne la qualité de leur candidature et leur investissement en faveur du service public. Je remercie aussi celles et ceux qui ont consacré leur mandat à œuvrer pour le bien de chaque citoyen, chaque entreprise, chaque association. Parmi eux, je souhaite accorder une attention particulière à Madame Sylvie Marique, qui a piloté ce service public de 11.000 agents et a assumé ces dernières années la gestion de plusieurs crises, dont récemment l’intrusion majeure dans les services informatiques de l’administration wallonne ».
Elisabeth Degryse, Ministre-Présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles : « Une étape importante a été franchie aujourd’hui dans le renouvellement du top management de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Je me réjouis de travailler dès les semaines à venir avec les administratrices / administrateurs et directrices / directeurs désignés. Ensemble nous allons moderniser l’administration et mettre en œuvre les ambitieux projets contenus dans la DPC de la FWB. Le travail ne va pas manquer, mais pour le mener à bien, les gouvernements pourront s’appuyer sur un management motivé et tourné vers l’avenir. Je profite de l’occasion pour remercier sincèrement Monsieur Frédéric Delcor pour ces 17 années passées à la tête de l’administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles comme Secrétaire Général »