Gouvernement de Wallonie du 5 juin 2025

 

Seine-Escaut : la Wallonie investit 312,6 millions € pour moderniser ses voies d’eau

Le Gouvernement wallon a décidé de reprioriser des investissements stratégiques sur les voies hydrauliques wallonnes dans le cadre du programme européen Seine-Escaut 2.3. 

 

Des investissements ciblés pour des effets concrets dès maintenant

Le Gouvernement wallon a validé une enveloppe extraordinaire d’investissements de 312,6 millions € (sur 5 ans) pour moderniser en priorité les infrastructures existantes, renforcer la sécurité, améliorer les services aux usagers et générer des effets concrets à court terme pour les entreprises et les citoyens. La construction des trois nouvelles écluses à Gosselies, Viesville et Marchienne, initialement envisagée, est quant à elle reportée dans l’attente du prochain appel à projets européen MIE3 prévu en 2027.

 

Une stratégie utile, efficace et soutenue par le terrain

Depuis plusieurs mois, le Ministre de la Mobilité a rencontré les différents acteurs de la voie d’eau. Cette large concertation des acteurs du transport fluvial (bateliers, manutentionnaires, logisticiens, entreprises utilisant le transport fluvial,…) a permis d’identifier les projets prioritaires à mobiliser dans le cadre du programme Seine-Escaut. 

 

Cette priorisation répond à un double objectif :

  • Renforcer la fiabilité, la sécurité et la capacité du réseau fluvial wallon

  • Optimiser l’attractivité de la Wallonie dans un contexte de relance industrielle

 

Les projets retenus couvrent des travaux variés : réhabilitation d’écluses, modernisation de stations de pompage, aménagements portuaires, sécurisation des barrages, développement de la télégestion et élargissements des horaires, modernisation de l’écluse d’Ittre et du Plan incliné de Ronquières, création de nouveaux quais à Pecq, Montignies ou encore La Louvière,... Ils amélioreront également la régulation des eaux, renforceront la transition énergétique, et soutiendront la réindustrialisation de notre région en offrant aux entreprises des solutions de transport compétitives et durables.

 

Une approche cohérente, tournée vers l’avenir

Les travaux s’étendront sur la durée de la législature et démarreront dès cette année, avec des projets dits "quick wins", générant rapidement un gain d’efficacité, de l’emploi et un effet de levier sur l’économie régionale.

En parallèle, la Wallonie se positionne en vue du prochain appel à projets européen (MIE3), pour défendre de nouveaux cofinancements pour les 3 écluses situées entre La Louvière et Charleroi.

 

Pour François Desquesnes, Ministre wallon de la Mobilité et des Infrastructures : « Chaque euro investi dans la voie d’eau est un euro utile pour l’économie, pour l’environnement et pour nos territoires. En choisissant la priorité à la sécurisation, la fiabilisation et l’amélioration du réseau existant, nous faisons le choix du bon sens, de l’efficacité et de l’intérêt général ».

 

Cette décision illustre la volonté du Gouvernement wallon de faire du transport fluvial un levier de développement économique, social et environnemental en concertation étroite avec les acteurs wallons de la voie d’eau

Stratégie wallonne d’actions pour une consommation d’alcool plus responsable

Face à l’impact de la consommation d’alcool, notamment chez les jeunes, le Gouvernement wallon adopte une double approche : un cadre stratégique lié aux mesurages de l’alcool et une campagne innovante pour outiller les jeunes face à ces risques.

 

La Belgique figure parmi les plus grands consommateurs d’alcool en Europe, avec 10,8 litres d’alcool pur consommés par habitant chaque année. Environ 14% de la population dépasse les seuils recommandés, et les formes à risque comme le binge drinking concernent plus d’un Belge sur dix. Les jeunes de 15 à 24 ans sont particulièrement exposés, souvent dès avant 16 ans, avec des effets documentés sur le développement cérébral, les risques d’accidents graves et les troubles addictifs à l’âge adulte.

 

Le Gouvernement a confié au Ministre de la Santé Yves Coppieters plusieurs missions prioritaires, dont d’améliorer la prévention vers le public de l’enseignement obligatoire, en collaboration avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, par le biais de l’adoption d’un accord de coopération. Il s’agit d’intervenir dès les milieux de vie des jeunes pour promouvoir une littératie en santé plus solide.

 

Dans ce cadre, la Wallonie lance l’opération « Mieux savoir pour mieux choisir », dotée d’un budget d’un million d’euros, pour renforcer les compétences critiques des jeunes de 12 à 26 ans face à l’alcool. Les opérateurs agréés en promotion de la santé seront invités à proposer des actions ancrées dans la réalité des jeunes, en partenariat avec les écoles, les associations et les acteurs numériques.

 

Elles devront développer l’esprit critique, les compétences psychosociales, et la capacité à décoder les messages sociaux ou publicitaires liés à l’alcool. L’initiative s’inscrit dans le Plan wallon de promotion de la santé (WaPPS) et renforce les objectifs liés à la prévention des usages à risque.

 

Yves Coppieters, Ministre de la Santé : « L’alcool est omniprésent, socialement valorisé, mais ses effets sont délétères, surtout pour nos jeunes. Il est de notre responsabilité collective d’agir à la source, dans les milieux de vie, en donnant aux citoyens les clés d’un choix éclairé. »

Site web : www.sante.wallonie.be

Abbaye de Villers-la-Ville : un patrimoine vivant au cœur de la Wallonie

Le Gouvernement a validé le renouvellement d’une subvention de 550.000€ à l’ASBL Abbaye de Villers-la-Ville pour l’année 2025.

 

Un financement pour les activités de fond

Ce montant, identique à celui accordé en 2024, s’inscrit dans le cadre de la convention-cadre 2021-2025, conclue avec l’association. 

 

Cette subvention permet de couvrir les dépenses de fonctionnement ordinaires, nécessaires pour :

  • L’entretien et la mise en valeur du site historique ;

  • L’organisation d’animations culturelles ;

  • L’accueil du public et la promotion touristique ;

  • L’assurance et la gestion quotidienne du domaine régional.

 

Ces activités s’inscrivent dans une vision d’avenir claire, basée sur un schéma de développement conçu par l’AWaP.

 

Propriété de la Région wallonne , l’Abbaye de Villers-la-Ville incarne pleinement ce que peut devenir un site patrimonial régional vivant et ouvert à tous.


En confiant la gestion quotidienne à l’asbl Abbaye de Villers-la-Ville, la Wallonie a fait le choix d’un partenaire de confiance, reconnu pour son professionnalisme, son ancrage local et sa capacité à faire vivre ce lieu d’histoire à travers une programmation riche et accessible.


Ce modèle de collaboration efficace permet d’unir propriété publique et gestion de terrain, pour préserver, animer et transmettre ce patrimoine exceptionnel au bénéfice de toutes les générations.

 

Une abbaye dynamique, un avenir en mouvement

L’Abbaye de Villers-la-Ville est bien plus qu’un vestige du passé. Grâce aux projets menés ces dernières années — notamment l’ouverture du nouveau parcours de visites soutenu par les fonds FEDER et Patrimoine — le site a su se réinventer pour attirer toujours plus de visiteurs.

 

Aujourd’hui encore, le site innove : un parking multimodal est en construction, et une étude est en cours pour améliorer les abords et renforcer les liaisons avec le territoire.

 

Valérie Lescrenier, Ministre wallonne du Patrimoine. « L’Abbaye de Villers-la-Ville séduit par la richesse de son histoire, la diversité de ses activités et la beauté de son cadre, en faisant une attraction incontournable du Brabant wallon et de la Wallonie. Chaque euro investi dans notre patrimoine est un choix pour l’avenir : un choix d’utilité, d’impact concret, de transmission. L’Abbaye de Villers-la-Ville est un exemple vivant de ce que la Wallonie veut construire : un territoire qui préserve, qui accueille et qui avance, en lien avec des activités culturelles et touristiques.»

 

Ce projet illustre la volonté du Gouvernement de valoriser notre patrimoine tout en renforçant son accessibilité, sa durabilité et son rôle moteur pour les territoires.