34,9 millions pour des projets d’aménagement à Flémalle, Sambreville, Namur et Charleroi
Le Gouvernement wallon a accordé 34,9 millions pour plusieurs projets d’aménagement ambitieux à Flémalle, Sambreville, Namur et Charleroi. Ces subsides visent à améliorer la qualité de vie des citoyens, à rénover et renforcer les infrastructures existantes. Ils permettront de revitaliser les centres-villes, de faciliter les déplacements doux, d'encourager les modes de transport durables, de créer de nouvelles infrastructures cyclo-piétonnes et de créer de nouveaux espaces publics.
François Desquesnes : « Ces engagements symbolisent notre volonté de promouvoir une mobilité plus apaisée et conforme à nos engagements climatiques. Ils visent également à rendre les déplacements plus sûrs et plus agréables pour les citoyens. »
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « Ces investissements, portés par le Gouvernement wallon, traduisent notre ambition de renforcer la qualité de vie dans nos villes et communes. En soutenant des projets qui allient innovation, durabilité et amélioration des espaces publics, nous répondons aux défis d’aujourd’hui tout en préparant une Wallonie plus accessible, connectée et agréable pour demain. »
Mesure | Ministres | Subvention |
Sambreville : Nouvelle passerelle cyclo-piétonne pour relier les deux rives | François Desquesnes / Adrien Dolimont | Wallonie : 1.426.845 € FEDER : 1.141.476 € Total : 2 568 321 € |
Namur : Green City Lab : Aménagement de voiries régionales et communales facilitant l'intermodalité vers Jambes et Namur | François Desquesnes / Adrien Dolimont |
FEDER : 6.661.252,8 € Wallonie : 9.277.564,9 € Total : 15.938.817,7 € |
Charleroi-Métropole : Aménagements pour une meilleure mobilité active et projet cyclo-piéton | François Desquesnes / Adrien Dolimont | Wallonie : 7.978.572,78 € FEDER : 5.728.485,80 € Total : 13.707.058,58 € |
Farciennes : Transformation du centre-ville | François Desquesnes / Adrien Dolimont | FEDER : 1 200 000€ Wallonie : 1 500 000€ Total : 2 700 000€ |
Le Gouvernement wallon débloque un budget pour améliorer la mobilité autour du Parc Pairi Daiza
Le Gouvernement wallon a décidé d’accorder à la SOFICO un subside de 14,7 millions d’euros pour améliorer la mobilité autour du parc Pairi Daiza et préserver la qualité de vie des habitants des communes voisines.
Prévue au Plan Mobilité et Infrastructures pour Tous (PIMPT) 2020-2026, la création d’un nouvel accès nord au parc Pairi Daiza n’avait pas encore pu se concrétiser. Grâce à l’octroi de ce subside, le projet va pouvoir franchir une étape. Cette initiative permettra d’améliorer la mobilité locale et de préserver la qualité de vie des habitants de Brugelette et des communes voisines.
La Déclaration de Politique Régionale 2024-2029 prévoit de renforcer l’accessibilité des sites touristiques. Il était donc normal de se pencher sur le dossier de l’un des plus beaux parcs animaliers d’Europe.
Étude de mobilité :
L’étude de mobilité, débutée en 2023 et terminée en 2024, avait identifié la nécessité de créer un nouvel accès pour soulager les villages environnants. Celle-ci a également mis l’accent sur la nécessité d’amplifier l’accessibilité du Parc de Pairi Daiza par l’accès ferroviaire (gare de Cambron-Casteau).
Poursuite du projet :
Le subside est octroyé pour un projet routier et pour une piste cyclable parallèle sur site propre. Il constitue la première étape pour permettre la concrétisation de ce projet. L’étape suivante sera l’établissement d’un projet sous forme de plans et, ensuite, le dépôt d’une demande de permis dans le courant de l’année 2025. Ce n’est qu’une fois celui-ci obtenu que le projet pourra passer au stade de la concrétisation.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : «Je suis ravi de voir ce projet avancer. Le nouvel accès nord, avec les infrastructures prévues, renforcera l’attractivité de Pairi Daiza, un véritable atout pour notre région et une porte d'entrée majeure en Wallonie, tout en répondant aux attentes des riverains. Ce projet améliorera la qualité de vie locale et fluidifiera les déplacements. Il reflète la volonté du Gouvernement wallon de soutenir un développement équilibré qui allie économie, tourisme et respect de l’environnement. »
Pour François Desquesnes, Ministre du Territoire, des Pouvoirs locaux, de la Mobilité et des Infrastructures, « cette décision du Gouvernement wallon doit permettre d’améliorer la mobilité et de préserver la qualité de vie des habitants de Brugelette et des communes voisines tout en assurant un accès fluide au site touristique de Pairi Daiza. Cette nouvelle infrastructure routière et cyclable est l’un des éléments qui concrétise les conclusions de l’étude de mobilité, laquelle impliquera aussi un développement et une amélioration de l’accessibilité au site de Pairi Daiza par le chemin de fer, notamment par la création d’une solution de mobilité entre la gare de Cambron-Casteau et l’entrée du Parc. »
Ce projet illustre la volonté du Gouvernement wallon de renforcer l’attractivité touristique de la région tout en prenant en compte les préoccupations locales et de multimodalité.
Le Gouvernement wallon investit 17 millions d’euros pour moderniser les infrastructures autour de Liège Airport
Le Gouvernement wallon a décidé d’accorder un subside de 17 millions d’euros pour la réfection des infrastructures routières endommagées autour de l’aéroport de Liège.
Le Gouvernement a décidé d’octroyer une subvention de 17 millions d’euros pour la rénovation de voiries abîmées à proximité de l’aéroport. Cette somme se répartit comme suit :
12 millions d’euros à la SOFICO pour la rénovation de voiries régionales autour de l’aéroport de Liège. La N614 et la N637 seront également intégrées au réseau structurant de la SOFICO afin d’assurer la desserte optimale des abords de l’aéroport de Liège pour l’ensemble des usagers.
Un peu plus de 5 millions d’euros aux communes liégeoises dans le cadre de la rénovation de voiries communales situées à proximité de l’aéroport de Liège :
1.789.802,78 € pour Fexhe-Le-Haut-Clocher
1.000.673,03 € pour Grâce-Hollogne
727.007,21 € pour Donceel
1.489.747,41 € pour Awans
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « Liège Airport est un pôle d'activité économique majeur en Wallonie. Ces moyens débloqués pour la réfection des routes endommagées par le charroi autour de l'aéroport démontrent notre volonté de poursuivre un développement de ses activités tout en veillant à respecter le cadre de vie des riverains. C'était une réclamation de longue date des communes concernées et il était temps d'y répondre. »
Pour François Desquesnes, Ministre du Territoire, des Pouvoirs locaux, de la Mobilité et des Infrastructures : « Cette initiative montre notre engagement à améliorer les infrastructures locales, la mobilité et à soutenir le développement du territoire ».
Au-delà de cette somme, le Gouvernement mènera également d’autres actions telles que :
Proposer des actions prioritaires afin de fluidifier la circulation, de faciliter la mobilité des voyageurs et des travailleurs, et de développer des solutions multimodales pour les deux aéroports en concertation avec les autres niveaux de pouvoirs concernés.
Veiller à renforcer l’offre de services en transports collectifs.
Assurer les liaisons entre les grandes infrastructures de communication (rail, autoroutes) et les plateformes aéroportuaires.
Finaliser le maillage des réseaux cyclables aux abords des aéroports.
Ce projet illustre la volonté du Gouvernement wallon d’améliorer le cadre de vie des citoyens ainsi que la sécurité de tous les usagers.
La finalisation de l’échangeur routier de Louvranges à Wavre
Le Gouvernement wallon a décidé d’octroyer un subside de 5.000.000 € à la SOFICO, afin de réaliser de nouveaux aménagements routiers pour finaliser l’échangeur E411/N25. Ce projet est directement lié au projet de nouvel hôpital de Wavre porté par la Clinique Saint Pierre d’Ottignies qui souhaite s’installer sur le site de Louvrange.
Le nouvel hôpital est en effet envisagé à Louvrange sur un terrain de 15 hectares. Le projet comprend la construction d'un hôpital de 441 lits et de 129 places de jour, ainsi que de parkings (1314 emplacements) et d’une crèche (42 places).
Le subside octroyé aujourd’hui à la SOFICO permettra des aménagements routiers et notamment l’adaptation d’une bretelle d’autoroute dans l’échangeur de Louvrange E411 / N25 qui permettra d’assurer la connexion avec le projet de futur hôpital.
Si la décision du Gouvernement assure le financement de ce projet par le biais de la SOFICO, la concrétisation de ce projet reste tributaire de l’obtention du permis et des autorisations requises sur le plan urbanistique et environnemental.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie, « en tant que Ministre-Président, je suis fier de voir le Gouvernement wallon investir dans des infrastructures qui répondent aux besoins essentiels de nos concitoyens. La finalisation de l’échangeur de Louvrange est bien plus qu’un projet de mobilité : c’est une clé pour garantir un accès efficace à des soins de santé modernes et de proximité dans le Brabant wallon. Je m’engage pleinement à accompagner cette initiative, qui reflète notre vision d’une Wallonie tournée vers l’avenir, attentive à sa population et à son territoire. »
François Desquesnes, Ministre du Territoire, de la Mobilité et des Infrastructures : «Ce projet est une étape cruciale pour améliorer l'accès aux soins de santé en Brabant wallon. Nous serons aussi attentifs aux craintes exprimées par les citoyens en ce qui concerne les nouveaux aménagements ».
Ce projet illustre la volonté du Gouvernement wallon de participer à la modernisation des infrastructures routières permettant l’accès aux soins de santé et de répondre aux besoins de la population.
Le Gouvernement wallon investit 31,4 millions d'euros pour la réhabilitation environnementale de friches
Le Gouvernement wallon a décidé d'octroyer un montant total de 31.413.586 euros pour l’assainissement de friches polluées dans le cadre de deux portefeuilles distincts. Ces travaux, pilotés par la SPAQUE et cofinancés par l'Union européenne à hauteur de 20.942.391 euros, s’inscrivent dans le Programme FEDER-FTJ Wallonie 2021-2027. Les douze sites concernés couvrent une superficie totale de 117,32 hectares et visent à transformer des terrains pollués en opportunités économiques et sociales. L’investissement global atteint ainsi 52,35 millions.
Le territoire wallon dispose d’anciens terrains industriels qui offrent des surfaces importantes pour le développement économique mais présentent des degrés de pollution divers. Du fait de leurs activités industrielles passées, beaucoup de ces friches sont contaminées au niveau des sols et du bâti ancien, ce qui rend leur reconversion complexe.
Transformer des défis environnementaux en opportunités économiques
L'assainissement des friches, prévu dans le présent portefeuille FEDER-FTJ, contribuera à l'éradication des espaces délaissés, à l'amélioration du cadre de vie (tant au niveau physique qu'au niveau de la santé publique) et à l'utilisation parcimonieuse du sol en recyclant des terrains préalablement urbanisés.
Ces projets ont été développés par la SPAQUE en collaboration avec des partenaires locaux tels que les communes concernées, IDEA et IGRETEC. L’impact des travaux a été rigoureusement évalué pour garantir leur conformité aux exigences environnementales et économiques.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « Ces investissements représentent bien plus qu'un effort financier : ils symbolisent notre engagement à redonner vie à des terrains délaissés et à transformer des défis environnementaux en véritables opportunités de développement. Ensemble, nous faisons de la réhabilitation des friches une pierre angulaire de l’avenir économique, social et écologique de la Wallonie. »
Yves Coppieters, Ministre de l’Environnement : « Cet investissement massif dans la réhabilitation de nos friches polluées témoigne de la volonté du Gouvernement wallon de transformer des défis environnementaux en opportunités économiques et sociales tout en respectant les normes écologiques les plus strictes. Les travaux contribueront à la création d’emplois, à l’amélioration de la qualité de vie et à l’attractivité économique de la Wallonie. Ces sites, aujourd’hui inutilisables, deviendront des moteurs de développement durable, au bénéfice des générations futures. »
Détail des projets financés
Site « N°7-8 d’Hornu et Wasmes » à BOUSSU (4,56 ha) : le projet vise à la réhabilitation du site par la réalisation d'un chantier de déboisement afin de libérer les surfaces boisées existantes, la réalisation d'un chantier d'assainissement des sols, afin de dégager une surface de 4,56 ha, pour permettre le développement d'un parc d'activité économique mixte, en alignement avec le plan communal d'aménagement adopté. Montant : Wallonie : 1.076.328,00 euros + Europe : 717.552,00 euros.
Cokerie de Marchienne - CARSID à CHARLEROI (4,17 ha) : le projet vise à la réhabilitation du site par la réalisation d'un chantier de déconstruction des bâtiments existants, la mise en œuvre des investigations de sol et enfin la réalisation d'un chantier d'assainissement des sols et des eaux souterraines, afin de dégager une surface de 4,17 ha, pour permettre le développement du projet d'aménagement à vocation économique. Montant : Wallonie : 14.166.483,00 euros + Europe : 9.444.322,00 euros.
Sainte-Catherine à FARCIENNES (0,13 ha) : l’assainissement des sols est une étape préalable obligatoire avant d’autoriser la reconversion du site qui prévoit de donner une nouvelle vie à la tour du Roton pour des projets patrimoniaux et sportifs. Montant : Wallonie : 239.696,40 euros + Europe : 159.797,60 euros.
Cokerie de Quiévrain à QUIÉVRAIN (1,36 ha) : le projet vise la réhabilitation du site « Cokerie de Quiévrain » selon le décret sols, avec la réalisation d’investigations complémentaires et d’un plan d’assainissement, suivis du chantier d'assainissement, afin de dégager une surface de plus de 1,36 ha, pour permettre l’extension du parc d'activité économique « La Sucrerie ». Montant : Wallonie : 2.598.910,80 euros + Europe : 1.732.607,20 euros.
Abattoir de Tournai à TOURNAI (1,67 ha) : l’assainissement des sols est une étape obligatoire et préalable afin de dégager une surface d’1,67 hectares pour permettre l'installation de nouvelles entreprises dans le parc d’activité économique de Tournai Ouest - Froyennes. Montant : Wallonie : 861.002,40 euros + Europe : 574.001,60 euros.
Pôle Européen de Développement (PED) à ATHUS (27,51 ha) : la zone d'activité économique « MMRA PLATEFORME MULTIMODALE D’ATHUS » d’une superficie de 27,51 ha » est localisée sur le territoire de la commune d’Aubange, au sein de Pôle Européen de Développement (PED), espace économique, industriel et commercial inter-frontalier situé autour du point triple Belgique-France-Luxembourg. L’assainissement des sols est indispensable aux travaux d’extension de la plateforme multimodale en vue du développement d’un important programme d’infrastructures.
Montant : Wallonie : 5.597.190,50 euros + Europe : 3.731.460,30 euros.
Terrains « Crassier » (7,23 ha) : la réhabilitation du site « MMRA – Crassier 1 » d'ATHUS est prévue pour dégager une superficie de 7,23 ha en vue de développer une nouvelle liaison de type hub ferroviaire. Montant : Wallonie : 589.257,32 euros + Europe : 392.838,21 euros.
Site « MMRA partie Point Triple » à ATHUS (8,10 ha): la réhabilitation des sols permettra la mise à disposition de grandes superficies pour accueillir des entreprises. Montant : Wallonie : 1.290.062,79 euros + Europe : 860.041,86 euros.
Anciens ateliers ferroviaires du Chenois à VIRTON-LATOUR (46,32 ha) : déconstruction et assainissement pour créer un parc mixte ZAEM/ZAEI répondant aux besoins économiques du bassin de Virton. Montant : Wallonie : 2.495.544,00 euros + Europe : 1.663.696,00 euros.
Abattoir de Bastogne à BASTOGNE (6,23 ha) : assainissement préalable au développement du Parc d’activité économique de Bastogne 1. Montant : Wallonie : 985.693,40 euros + Europe : 657.128,00 euros.
Devilca à PALISEUL (6,7 ha) : assainissement pour transformer ce site en aménagement mixte à proximité immédiate de la gare. Montant : Wallonie : 835.112,80 euros + Europe : 556.741,80 euros.
Terrains du périmètre de Rénovation Urbaine à AUBANGE (3,34 ha) : assainissement pour développer une mixité urbaine en complément des actions du PED. Montant : Wallonie : 257.280,69 euros + Europe : 171.520,46 euros.
Une vision environnementale et des investissements pour garantir l’accès à une eau de qualité à tous les Wallons
Pour assurer un approvisionnement en eau durable et de qualité, le Gouvernement wallon déploie une stratégie ambitieuse centrée sur trois axes majeurs : des investissements massifs dans les infrastructures d’eau potable et d’assainissement, la protection renforcée des ressources en eau, et la mise en place rapide de normes strictes pour les substances perfluorées (PFAS).
Une vision modernisée : le Schéma Régional des Ressources en Eau 3.0
Le Schéma Régional des Ressources en Eau (SRRE 3.0), établi par les acteurs du secteur à la demande du Gouvernement wallon, incarne une vision innovante et proactive pour assurer une gestion efficace et durable des ressources en eau. Issu des enseignements du SRRE 2.0, ce troisième opus renforce les acquis tout en apportant des améliorations significatives face aux nouveaux enjeux climatiques et démographiques. Le premier volet du SRRE 3.0, financé à hauteur de 6,5 millions d’euros, marque un jalon essentiel pour mettre en œuvre des solutions adaptées aux besoins futurs.
Les avancées majeures du SRRE 2.0 incluent notamment la réalisation de modélisations mathématiques pour anticiper les impacts des sécheresses, la rationalisation des infrastructures grâce aux synergies entre opérateurs, et le développement d’études sur des ressources alternatives, telles que la réutilisation des eaux traitées et la recharge artificielle des masses d’eau. Avec un taux de 55% de sécurisation atteint, plus de 317 millions d’euros déjà investis, et 238 km de conduites posées, le SRRE 2.0 a posé les bases solides sur lesquelles s’appuie le SRRE 3.0.
Ce nouveau programme ambitionne une gestion intégrée de la ressource en eau, articulée autour de cinq piliers : connaissance, adaptation, protection, anticipation de la demande, et innovation. Il repose sur une dynamique collective impliquant l’ensemble des opérateurs, renforcée par une gouvernance sectorielle plus structurée.
Une amélioration de la connaissance
Afin d’optimiser la gestion des ressources en eau, le SRRE 3.0 déploie un ensemble d’initiatives pour enrichir les connaissances scientifiques et techniques : un monitoring des substances émergentes est mis en place pour mieux détecter et éliminer les contaminants. Parallèlement, une étude approfondie des risques et vulnérabilités climatiques, incluant la résilience des prises d’eau de surface, permettra d’anticiper les impacts liés au changement climatique. Le programme prévoit aussi l’identification de nouvelles ressources en eau, le diagnostic précis de l’état des ressources et des besoins des opérateurs, ainsi que la modélisation quantitative et qualitative des masses d’eau souterraine. Enfin, une veille technologique et scientifique sera instaurée pour évaluer et intégrer les traitements les plus innovants destinés à éliminer ces substances.
Des infrastructures pour garantir un réseau robuste et résilient
Des investissements considérables ont été prévus pour renforcer les infrastructures d’eau potable et d’assainissement :
Investissements pour la distribution de l’eau : 6,5 millions d’euros incluant notamment la rénovation des conduites vieillissantes, la création de nouvelles liaisons stratégiques pour renforcer la sécurisation de l'approvisionnement, ainsi que l’intégration de technologies innovantes pour optimiser les performances et réduire les pertes d'eau. Ces améliorations visent à garantir un réseau plus résilient face aux défis climatiques et aux besoins croissants des populations et secteurs économiques.
Investissements pour l’assainissement de l’eau : la Région wallonne par le biais de la SPGE mobilisera 25 millions d’euros, complétés par un prêt de 10 millions d’euros. Cet investissement permettra de réaliser tout ou une partie de 119 dossiers d’égouttage, soutenant ainsi les communes dans leurs travaux de réfection des voiries. Le contrat de gestion prévoit par ailleurs des investissements annuels moyens de 150 millions d’euros dans les infrastructures d’assainissement.
Investissements pour la réutilisation de l’eau usée : dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie, une enveloppe de 2 millions d’euros supplémentaires est dédiée à la mise en œuvre et au développement d’installations pilotes pour la réutilisation de l’eau à des fins industrielles ou agricoles, ainsi qu’à la prospection de sites pour la mise en place de réseaux décentralisés. Cette innovation vise à renforcer l’approvisionnement en eau tout en réduisant la pression sur les ressources naturelles.
Eau de distribution : avancement de la norme PFAS
Comme annoncé début d’année, afin de répondre aux enjeux liés à la présence de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) dans l’eau de distribution, la Wallonie adoptera début 2025 un arrêté pour fixer des normes strictes. Ce texte, actuellement approuvé en deuxième lecture par le Gouvernement wallon, permettra de :
- Faire entrer en vigueur, le plus rapidement possible, la norme pour la teneur en PFAS-20 qui ne dépasse pas 100 µg/l (« Sommes PFAS ») ; à l’adoption du texte
- Confirmer les méthodes d’analyse des paramètres « Somme PFAS » ;
- Fixer une valeur guide pour les 4 PFAS les plus préoccupants (PFOA, PFNA, PFHxS et PFOS (PFAS-4), identique à celle fixée par la Flandre et Bruxelles ;
- Fixer les limites de quantification (LOQ) pour ces analyses, tel que préconisé par l’Europe ;
- Adopter une circulaire pour la gestion des Acides Trifluoroacétique (TFA) dans l’eau de distribution.
Des mesures de prévention
La préservation des ressources en eau passe par des actions concrètes, ciblées et ambitieuses sur l’ensemble du territoire wallon. La protection des zones de captage d’eau potable constitue une priorité : le Gouvernement s’engage à finaliser l’établissement des zones de protection des captages, à renforcer leur protection et à développer les contrats de captages et de nappes. Ces efforts incluent une collaboration étroite avec les opérateurs pour assurer la surveillance et la mise en œuvre de mesures préventives face aux risques de pollution. De plus, l’extension des zones de protection intégrera des outils de gestion modernisés, comme la cartographie dynamique et l’analyse prédictive, afin de renforcer l’efficacité des dispositifs existants.
Des actions avec le monde agricole
Dans une démarche de prévention et de coopération, le Gouvernement poursuit l’implémentation du PGDA 4 bis afin de réduire la pollution d’origine agricole par les nitrates. Ce programme vise à encadrer les pratiques agricoles pour limiter les apports excessifs d’azote dans les sols, contribuant ainsi à la préservation des nappes phréatiques et des cours d'eau. Enfin, une subvention de 1,6 million d’euros a été octroyée à l’ASBL Protect’eau pour accompagner les exploitants agricoles dans la transition vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Cette structure joue un rôle central en proposant des outils techniques, des accompagnements personnalisés et des actions de sensibilisation. En lien avec la révision de la législation relative à la gestion durable de l’azote, Protect’eau vise à établir des solutions concrètes pour réduire les impacts des nitrates et pesticides sur les ressources en eau.
La Wallonie prolonge deux conventions clés pour la biodiversité et la résilience face aux inondations
Le Gouvernement wallon a décidé de prolonger deux partenariats importants avec les Contrats de rivière jusqu’en 2025. Ces actions visent à protéger la biodiversité et à mieux prévenir les risques liés aux inondations.
Depuis fin 2023, un premier partenariat avec les Contrats de rivière aide à réduire les risques et les dommages liés aux inondations. Ces équipes locales, actives dans tous les bassins hydrographiques de Wallonie, soutiennent les communes et les habitants avec des conseils, des actions concrètes et de la sensibilisation.
Avec cette prolongation jusqu’en juin 2025, les Contrats de rivière continueront à :
Informer et sensibiliser : organiser des campagnes d’information pour aider les habitants et les professionnels à réduire les risques.
Aider les riverains : proposer un guide pratique pour évaluer les maisons et recommander des améliorations pour limiter les dégâts.
Coordonner localement : animer des rencontres entre acteurs locaux pour mieux gérer les risques dans chaque bassin.
Soutenir les projets locaux : accompagner les communes dans la mise en place d’initiatives pour renforcer la résilience face aux inondations.
Ces efforts contribuent à une Wallonie mieux préparée aux défis climatiques, en renforçant la prévention et les initiatives locales.
Le deuxième partenariat, lancé en 2022, vise à gérer les espèces envahissantes (Berce du Caucase, Balsamine de l’Himalaya,) et à protéger la faune aquatique. Il a permis d’identifier des solutions ciblées pour réduire les impacts sur la biodiversité et les infrastructures.
Jusque juin 2025, ce projet permettra notamment de :
Continuer la surveillance et la lutte contre les espèces exotiques envahissantes, selon la stratégie « Biodiversité 360° ».
Gérer les populations de castors, rats musqués et ragondins pour protéger les berges et infrastructures.
Ces deux projets représentent un investissement total de 430.000 euros. « Avec ces partenariats, nous agissons pour protéger la nature tout en aidant nos populations à faire face aux risques climatiques », souligne Anne-Catherine Dalcq, Ministre de la Nature.
« Les contrats de rivière sont un formidable levier pour préserver et valoriser nos cours d’eau. Grâce à l’engagement de spécialistes passionnés, ils permettent de conjuguer la protection du milieu naturel et l’éducation à l’environnement », précise le Ministre de l’Environnement, Yves Coppieters.
L’ASBL Kaleo obtient une subvention pour la création d’un centre de tourisme social à Marche-en-Famenne
L’ASBL Kaléo, fondée en 1937, est reconnue comme association de tourisme social depuis 1952. Les infrastructures de l’ASBL comptent 2.000 lits en Fédération Wallonie-Bruxelles. Sa volonté principale est d’offrir la possibilité de vacances à un tarif social abordable au plus grand nombre de personnes défavorisées ou à besoins spécifiques, notamment aux jeunes.
Le réseau d’hébergement a fait l’acquisition de l’Hôtel Alfa à Marche-en-Famenne, afin d’y installer un gîte-auberge. La Ville bénéficie d’une localisation particulièrement favorable en termes de mobilité et la ville et ses alentours offrent aux touristes de nombreuses opportunités de visites tant naturelles que culturelles. Il se situe par ailleurs sur un territoire attirant déjà de nombreux touristes du fait de son patrimoine historique, ses paysages et sa proximité avec des sites touristiques majeurs.
L’expertise de l’ASBL Kaleo en termes d’hébergement et son important nombre d’affilés devraient contribuer à engendrer des retombées économiques dans divers secteurs liés aux activités touristiques. Une subvention en tourisme social lui a dès lors été accordée, d’un montant de 720.375,00 € dans le cadre de l’acquisition de l’Hôtel Alfa.
Valérie Lescrenier, Ministre du Tourisme, du Patrimoine et de la Petite enfance : « L’ASBL Kaleo participe, par son réseau développé en tourisme social, à la promotion des loisirs, des vacances et des pratiques touristiques pour le plus grand nombre. L’accueil de jeunes, groupes, familles à des prix abordables est une opportunité pour la région et pour l’emploi. »
Près de 600.000€ pour la rénovation durable de la crèche « La Pyramide » à Louvain-la-Neuve
La crèche « La Pyramide » est la plus importante des 6 crèches gérées par le CPAS d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, et est autorisée pour 49 enfants. Au mois de juillet 2021, les inondations ont durement touché le bâtiment du CPAS, rendant inhabitable le rez-de-chaussée de la crèche « La Pyramide », située en plein cœur d'Ottignies. Ses activités ont dû être réorganisées en conséquence et une partie des 49 enfants inscrits à « La Pyramide » ont été répartis sur d'autres sites.
Le subside de 592.700€ octroyé permettra la réalisation d’importants travaux à « La Pyramide » et un rafraîchissement global du lieu, comprenant :
- la réhabilitation complète du rez-de-chaussée (en réorganisant tous les espaces)
- la rénovation des sections du 1er étage
- la modernisation de l'infrastructure : isolation de la toiture, placement de panneaux photovoltaïques, mise en place d'un système de renouvellement d’air
- l’aménagement d’un espace extérieur
L'objectif est également de revenir à une capacité d'accueil de 49 enfants, répartis en 4 sections.
Valérie Lescrenier, Ministre du Tourisme, du Patrimoine et de la Petite enfance : « Le subside octroyé ce jour participe à ma volonté d’un accueil de qualité des enfants au sein des crèches. « La Pyramide » va, après les travaux prévus, pouvoir à nouveau accueillir les enfants dans des conditions favorables, au sein de nouvelles installations modernisées mais également dans un bâtiment aux équipements plus durables. Ce subside participe à permettre, une fois les travaux réalisés, d’accueillir à nouveau 49 enfants au sein de cette crèche, alors que nous devons veiller à permettre à chaque parent qui le souhaite de trouver une place en crèche ».
Des subventions pour préserver le patrimoine en milieu rural et urbain
- Restauration globale de la ferme de Dhuy et transformation en gîtes
Andenne, Province de Namur
Montant de la subvention : 770.713,46 €
La ferme de Dhuy est l’une des plus anciennes bâtisses de l’entité d’Andenne. Cette ferme est un remarquable quadrilatère entourant une cour pavée, avec des bâtiments en briques et calcaire datant des XVIe et XVIIe siècles. Des façades et toitures sont classées en tant que monument et l’ensemble formé par la ferme et les terrains environnants comme site.
La subvention, d’un montant total de 770.713,46 €, participera à une restauration globale de la Ferme de Dhuy dans un but de changement d’affectation en gîtes.
- Restauration du corps de logis, du porche, des écuries et du chartil et la démolition de la petite écurie au centre de la cour de la Ferme « Tout-lui-Faut »
Braine l’Alleud, Province du Brabant wallon
Montant de la subvention : 623.927,84 €
Parmi ses possessions, l’ancien prieuré de Sept-Fontaines, fondé au XIIe siècle et dont la communauté fut supprimée en 1783, comptait une grande exploitation agricole située au nord de Braine-l’Alleud. La ferme “Tout-lui-Faut” est un site patrimonial d’importance notable. Connue depuis le XVe siècle, elle présente un ensemble architectural remarquable des XVIIIe et XIXe siècles, héritier d’un complexe plus ancien.
Le bien a été racheté par des propriétaires souhaitant réaffecter cette ferme qui a été abandonnée pendant une bonne vingtaine d’années, à usage privé dans un premier temps, une seconde phase de rénovation visant à la création d’une salle à louer pour des événements.
- 6,4 millions de subventions à la ville de Wavre pour la restauration de l’Hôtel de Ville et de l’Eglise Saint-Jean-Baptiste
Wavre, Province du Brabant wallon
Montant de la subvention : 3.560.369,51 € pour l’Eglise Saint-Jean-Baptiste et 2.841.886,53 € pour l’Hôtel de ville
L'Eglise Saint-Jean-Baptiste est un édifice gothique du XVe siècle, situé au cœur de la ville et est un témoignage précieux de l'architecture religieuse de la région. Il s’agit d’un lieu de culte, mais aussi un symbole de résilience et de continuité pour la communauté de Wavre. Sa dernière restauration date des années 1970.
L'église actuelle a été construite à la fin du XVe siècle, sur le site d'une église antérieure mentionnée dès 1086. Elle se distingue par l'utilisation du grès ferrugineux, extrait des carrières locales de Limal et d'Ottenburg. La tour-clocher, imposante, est construite en briques rouges avec des bandeaux de pierre calcaire blanche. Elle est renforcée par de puissants contreforts et ornée d'un porche en pierre calcaire. La tour abrite un carillon de 50 cloches, installé en 1954 pour remplacer les cloches saisies pendant la Seconde Guerre mondiale.
La subvention de 3.560.369,51€ octroyée participera à la restauration générale des couvertures de toitures, des parements de maçonnerie, des menuiseries en bois et métalliques, des vitraux et de l’intérieur de l’édifice qui est, à ce jour, indispensable.
Autre édifice patrimonial de grande valeur, l’Hôtel de ville, ancien couvent des Carmes chaussés bénéficie également d’une subvention de 2.841.886,53€.
Construit initialement en 1662, il a été reconstruit en 1720 après un incendie. Ce bâtiment, acquis par les autorités locales en 1809, a servi d’hôpital de campagne lors des événements de juin 1815. Partiellement détruit par les bombardements de 1940, il a été restauré entre 1958 et 1989. L’église baroque, en briques et grès ferrugineux, est ornée de vitraux représentant les anciens seigneurs de Wavre et le Maca, symbole de l’espièglerie locale. Le bien a subi les inondations dévastatrices de 2021 et nécessite une restauration rapide.
Valérie Lescrenier, Ministre du Tourisme, du Patrimoine et de la Petite enfance : « Je me réjouis que les subventions accordées ce jour bénéficient tant au patrimoine en milieu urbain que rural. D’une part, pour les fermes classées qui bénéficient d’un investissement conjoint d’un propriétaire privé et de l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) et ce, à des finalités de préservation patrimoniale mais également de développement touristique. D’autre part, en ce qui concerne la Ville de Wavre, car les restaurations de l'Eglise Saint-Jean-Baptiste et de l’Hôtel de ville participent à la préservation de l’identité et de l’histoire de la Ville. »
Wallonie picarde : vers un futur durable avec la Maison Zéro Déchet et le Hub Circulaire
Le Gouvernement wallon a approuvé les subventions à deux projets structurants en Wallonie picarde dans le cadre du Programme FEDER-FTJ Wallonie 2021-2027 : « La Maison Zéro Déchet » porté par IPALLE et « L’incubateur Hub Circulaire » porté par IDETA.
Ces initiatives s’inscrivent dans le portefeuille de projets « WAPI Circulaire, infrastructure d’appui au déploiement d’une économie circulaire en Wallonie picarde », qui vise à développer des infrastructures et des animations pour promouvoir l’économie circulaire à travers toute la région. Ces initiatives concrétisent une vision économique et sociale forte qui s’appuie sur les trois piliers du développement durable : création de valeur ajoutée, réduction de l’impact environnemental et renforcement de la cohésion sociale.
La Maison Zéro Déchet (MZD) a été fondée par IPALLE, intercommunale de gestion de l’environnement de Wallonie picarde qui s'associera à une ressourcerie, entreprise d’économie sociale. Intégrer les différents métiers, collecte, tri, préparation au réemploi et réutilisation des déchets, au sein d’un seul et même site permettra plusieurs synergies tant dans la sélection des objets/matériaux ressources que du transport des produits entre les espaces.
La Maison Zéro Déchet propose un ensemble d’activités complémentaires : collecte, tri, réparation, recyclage et vente d’objets réemployés, le tout dans un cadre inclusif et solidaire. Ce projet s’inscrit pleinement dans la transition vers une économie circulaire en proposant des solutions concrètes et accessibles pour repenser notre rapport aux déchets. Le Hub Circulaire s'implantera à proximité directe du CleantechPark, PAE d'activités économiques dédiés à la circularité des matières minérales et de la terre.
Yves Coppieters, Ministre de l’Environnement : « La Maison Zéro Déchet est une véritable vitrine des valeurs de l’économie circulaire. En offrant aux citoyens des alternatives durables et attractives, nous contribuons à une réduction significative de l’empreinte environnementale de notre société. »
Le financement décidé pour la MZD est de 6.421.345,88 € à charge de la Région wallonne et de 5.137.076,69 € à charge du FEDER.
L’incubateur Hub Circulaire de Wallonie picarde s’inscrit dans la continuité de deux projets qui ont été menés, lors de la programmation FEDER 2014-2020, par Entreprendre.Wapi qui est l’agence de stimulation économique de Wallonie Picarde, composée par les Agences de Développement Territorial IDETA et IEG en partenariat avec la CCI Wapi, l’Eurométropolitan e-campus et WAPINVEST.
Le Hub Circulaire s'inscrit dans une dynamique collaborative visant à créer des synergies entre les entreprises, les acteurs de la recherche et les institutions locales. L’incubateur Hub Circulaire sera implanté sur le site stratégique des anciens Ateliers Louis Carton, une zone en friche qui sera réhabilitée pour devenir le premier parc d’activités économiques dédié à l’économie circulaire dans la région. En équipant le site d’infrastructures énergétiquement performantes et respectueuses de l’environnement, le projet répond à des enjeux essentiels de réduction de l’empreinte carbone et de valorisation des ressources locales.
François Desquesnes, Ministre du Territoire, des Pouvoirs locaux, de la Mobilité et des Infrastructures : « En transformant une friche industrielle en un centre d’innovation pour l’économie circulaire, nous montrons qu’il est possible de concilier développement économique, respect de l’environnement et dynamisme local. Le soutien à ce type de projets est une priorité pour le développement de nos régions. »
Le hub circulaire sera financé à hauteur de 1.151.860,00 € à charge de la Région wallonne et de 921.488,00 € à charge du FEDER.
Le montant total de la subvention octroyée à ces deux projets s’élève à 13 631 770.57 euros.
La complémentarité des différents publics cibles qui seront touchés tant par l’incubateur Hub circulaire que par la Maison Zéro Déchet permettra le renforcement d’un réflexe circulaire au sein de la population de Wallonie Picarde.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « Ces projets incarnent l’ambition de la Wallonie de se positionner à l’avant-garde de la politique de transition durable. La Maison Zéro Déchet et le Hub Circulaire de Wallonie picarde illustrent notre engagement à conjuguer innovation, respect de l’environnement et cohésion sociale. »