78 millions d’euros pour la recherche scientifique et technologique
Le Gouvernement wallon poursuit son engagement dans le développement de la recherche scientifique et technologique avec l'octroi de subventions d'un montant total de 78 millions d’euros destinées à soutenir plusieurs centres de recherche et universités wallonnes.
Ces subventions s'inscrivent dans le cadre des priorités de la politique de cohésion 2021-2027 et visent à renforcer la compétitivité, l'innovation et la transition écologique de la Wallonie. Ces financements sont accordés dans le cadre du Programme FEDER-FTJ 2021-2027. Cette subvention permet de mettre à disposition des bénéficiaires les moyens budgétaires leur permettant de mener leur projet à bien.
Ce programme ambitieux, cofinancé par l'Union européenne, s'articule autour de six priorités stratégiques :
- Priorité 1 - Une Wallonie plus intelligente et compétitive ;
- Priorité 2 - Une Wallonie plus verte ;
- Priorité 3 - Une Wallonie plus connectée par l’amélioration de la mobilité des personnes ;
- Priorité 4 - Une Wallonie plus sociale ;
- Priorité 5 - Une Wallonie plus proche du citoyen ;
- Priorité 6 - Une Wallonie orientée vers une transition juste.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie en charge de la Recherche : « En poursuivant l'octroi de ces subventions stratégiques, le Gouvernement wallon réaffirme son engagement à soutenir une recherche scientifique et technologique de pointe, essentielle à la compétitivité, à l'innovation et à la transition écologique de notre région. Ces financements, dans le cadre du programme FEDER-FTJ 2021-2027, visent à faire de la Wallonie un territoire encore plus intelligent, durable et connecté, en plaçant la recherche au cœur de nos priorités pour construire une société plus inclusive et résiliente. »
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Province du Luxembourg : 2.410.379 € pour relier les parcs d’activités économiques et les centres-villes
Le Gouvernement wallon a accordé un subside de 2.410.379 euros à 4 communes Luxembourgeoise — Arlon, Bastogne, Virton et Libramont-Chevigny — afin de relier les centres-villes de ces communes aux parcs d’activités économiques situés à proximité. S’inscrivant dans le cadre d’un projet FEDER, l’Union européenne apportera également 1.928.303,20 euros, soit une subvention totale de 4.338.682 euros pour faciliter la mobilité active et améliorer la connexion entre les centres urbains et les lieux de travail de nombreux travailleurs.
Ces projets comportent donc des aménagements d’itinéraires pour modes actifs (piéton, vélo, ...) :
Arlon : entre le parc d’activités économiques de Schoppach et le centre-ville d’Arlon. Cette liaison est composée de plusieurs tronçons, dont deux passerelles.
Bastogne : entre les parcs d’activités économiques de Bastogne 1 et de Bastogne 2 et le RAVeL L163 qui dessert le centre-ville de Bastogne.
Libramont : entre les parcs d’activités économiques périphériques et le centre de Libramont-Chevigny en créant une piste cyclable bidirectionnelle le long de la N826 traversant les localités de Recogne et Libramont.
Virton : création de liaisons cyclo-piétonnes entre les parcs d’activités économiques périphériques et le centre-ville, via deux tronçons. Le premier vise à connecter le complexe de Burgo à la gare et aux lieux d'activités et de vie du centre-ville. Le second connectera parc d’activités économiques de Latour au RAVeL existant desservant le centre-ville de Virton.
Pour le Ministre-Président, Adrien Dolimont : « Pour une Wallonie plus connectée et durable, il est essentiel de renforcer les liens entre les lieux de travail et les centres-villes. En développant un réseau cyclo-piéton clair et sécurisé à travers nos communes, nous offrons à nos citoyens des trajets plus sûrs et pratiques, tout en valorisant l'environnement urbain. »
Pour le Ministre François Desquesnes : « Promouvoir les déplacements à vélo ou à pied, qu'ils soient utilisés seuls ou en combinaison avec les transports en commun, est une solution essentielle face aux défis de notre époque. Cette démarche permet de réduire les émissions de CO2, tout en favorisant un mode de vie plus sain grâce à l'activité physique. Par ailleurs, elle améliore le bien-être au travail en offrant des alternatives de transport plus apaisées et durables, tout en diminuant les problèmes de congestion et le stress liés aux déplacements quotidiens. »
Ce projet illustre la volonté du Gouvernement wallon de mieux relier les lieux de travail aux centres-villes. Ces initiatives visent à offrir des trajets sûrs et bien identifiés, en créant un maillage cyclo-piéton sur l’ensemble du territoire des communes. Ainsi, elles contribuent non seulement à une meilleure mobilité, mais aussi à valoriser l’environnement urbain, en facilitant l’accès aux espaces de travail tout en renforçant leur proximité avec la vie locale.
5 projets d’aménagements pour redynamiser les pôles économiques et les centres urbains de la province du Luxembourg
Le Gouvernement wallon a accordé un subside de 6 823 282,31€ à plusieurs communes du Luxembourg pour le développement des grands pôles économiques et urbains de la province. Cofinancé à hauteur de 3.032.569,91€ par l’Union Européenne à travers le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et de 3.790.712,4€ par la Wallonie, ce projet démontre la volonté du Gouvernement wallon d’investir dans des infrastructures qui façonnent un avenir durable pour nos centres-villes.

Marche-en-Famenne : un réseau cyclo-piéton durable et structurant : Marche-en-Famenne se dote d’infrastructures cyclables et piétonnes modernes. Ce projet inclut l’aménagement sécurisé de la Chaussée de l’Ourthe, le prolongement d’une piste cyclable bidirectionnelle et la connexion entre le RAVeL de l’Ourthe et les réseaux existants.
Libramont-Chevigny : un parc urbain emblématique : la création d’un parc central agrémenté de zones de détente, d’une aire de jeux, d’équipements pour cyclistes et d’une halle centrale. Ces aménagements visent à valoriser le patrimoine local tout en répondant aux besoins des habitants et visiteurs.
Arlon : Création d'un un pôle touristique, culturel et événementiel adapté à l’accueil d’activités d’échelle locale et régionale au centre-ville d'Arlon. Ce nouveau pôle majeur d’attractivité de l’hypercentre permettra le rayonnement des nombreuses autres activités annexes et participera au renforcement des fonctions urbaines d’Arlon.
Pour Valérie Lescrenier, Ministre du Tourisme, du Patrimoine et de la Petite enfance : « L'attractivité d'une ville passe également par la mise en valeur de son offre touristique, cette décision est dès lors une excellente nouvelle pour Arlon. La reconversion de deux bâtiments de caractère, que sont l'ancien palais de justice et l'ancien hôtel du Nord, pour créer un pôle touristique, culturel et événementiel en plein cœur du centre-ville participe de surcroît à la valorisation du patrimoine d'Arlon. Ce projet qui vise à redynamiser la ville rencontre dès lors parfaitement mon souhait d'allier tourisme et patrimoine. »
Bastogne : dynamisation du Parc Elisabeth. Ce projet prévoit une refonte complète du parc, incluant la modernisation de la plaine de jeux et du parking, dans le but d’offrir un espace amélioré aux habitants et aux visiteurs.
Aubange (Athus) : création d’un parc urbain. La commune ambitionne d’aménager un parc urbain public au cœur d’Athus pour en faire un lieu structurant et accessible à tous.
Pour les Ministres Adrien Dolimont, François Desquesnes, Valérie Lescrenier et Anne-Catherine Dalcq : « Ces projets reflètent la volonté du Gouvernement wallon de soutenir des infrastructures novatrices qui allient bien-être, durabilité et développement économique pour l’avenir de nos centres urbains. »
Le Gouvernement wallon renforce l’accueil de jour pour les personnes sans-abri avec une réforme ambitieuse
Le Gouvernement wallon a adopté en troisième lecture un projet d’arrêté réformant les centres d’accueil de jour pour les personnes sans-abri. Pour la première fois, cette réforme introduit un agrément offrant un cadre légal structuré et un financement pérenne à ces structures essentielles.
Jusqu’ici, les centres d’accueil de jour fonctionnaient principalement grâce à des appels à projets ponctuels, des dons ou sur fonds propres, souvent avec le soutien d’une part importante de bénévoles. Cette précarité financière limitait leur capacité à planifier à long terme, à offrir des conditions de travail optimales et à répondre pleinement aux besoins des personnes sans-abri.
Avec la mise en place de cet agrément, les centres d’accueil de jour bénéficieront désormais d’une reconnaissance officielle de leur rôle crucial. Ils disposeront d’un financement annuel stable, leur permettant d’améliorer la qualité des services proposés et de renforcer leur accompagnement psychosocial des personnes accueillies et accompagnées. Ces services incluent notamment l’orientation vers d’autres structures adaptées et l’accès aux droits fondamentaux.
Yves Coppieters, Ministre des Solidarités : « Ce dispositif s’inscrit dans une perspective plus globale de lutte contre le sans-abrisme, en consolidant les passerelles vers la réinsertion sociale. Le processus d’agrément débutera le 1ᵉʳ janvier 2025, ce qui marque une avancée majeure pour ces structures et les personnes qu’elles soutiennent ».
Le projet d’arrêté met en place plusieurs avancées décisives :
- Un cadre d’agrément clair : les centres devront respecter des critères relatifs à leur personnel, leur sécurité, et leurs partenariats avec d’autres structures sociales.
- Un mécanisme de programmation territorial équitable : en fonction de la population, chaque province comptera de 3 à 10 centres agréés pour garantir une couverture homogène.
- Des subventions renforcées : chaque centre agréé recevra une aide annuelle de 30.000 € la première année, puis 46.500 € dès la deuxième année. Deux compléments de 10.000 € chacun sont prévus : l’un pour les centres développant des actions spécifiques en faveur des femmes, l’autre pour ceux accueillant au moins 50 personnes par jour ou disposant d’une capacité d’accueil équivalente.
- Une attention particulière à l’accueil des femmes : ce volet est renforcé par des subventions spécifiques et un cadre d’agrément intégrant leurs besoins.
- Une transition assurée : l’année 2025 permettra de pérenniser les structures déjà soutenues dans le cadre des appels à projets antérieurs, tout en préparant l’intégration dans le dispositif d’agrément.
Le rôle essentiel des centres d’accueil de jour
Avec près de 14.342 personnes sans-abri ou sans chez-soi en Wallonie, l’accueil de jour constitue un dispositif particulièrement essentiel permettant de répondre aux besoins élémentaires de ce public fragilisé. Depuis 2020, les crises multiples ont souligné l’urgence de soutenir ces dispositifs, qui permettent aux personnes en situation de vulnérabilité de bénéficier d’un espace sécurisé pour se poser, se nourrir, ou assurer leurs soins d’hygiène.
Yves Coppieters, Ministre des Solidarités : « Cette réforme s’inscrit dans une vision globale de l’action sociale en Wallonie. Les centres d’accueil de jour ne sont pas seulement des lieux d’aide immédiate et ponctuelle : ils peuvent constituer les prémisses d’une démarche vers un processus d’insertion sociale. Ils tissent des liens sociaux précieux et proposent un accompagnement psychosocial individualisé pour aider chacune et chacun à reconstruire un projet de vie. Cela passe notamment par la régularisation des démarches administratives, l’accès aux droits fondamentaux, et des ateliers collectifs qui renforcent l’estime de soi tout en encourageant l’autonomisation ».
Ces espaces jouent également un rôle important en créant des passerelles vers le logement, la santé, la santé mentale et la réinsertion sociale, que ce soit par une reprise de formation ou un retour à l’emploi.
Une concertation renforcée avec le secteur
Cette réforme est le fruit d’une concertation approfondie avec les acteurs de terrain, notamment l’AMA (Fédération des Maisons d’Accueil et des Services d’Aide aux Sans-Abris), l’ARCA (Association Régionale des Centres d’Accueil), plusieurs opérateurs de l’accueil de jour ainsi que la Direction de l’Action Sociale du SPW.
Ce travail collectif garantit que les besoins spécifiques du terrain sont bien pris en compte et que les centres auront les moyens de répondre aux défis actuels.
Des chiffres :
- En 2023, 35 opérateurs ont déjà bénéficié de subventions dans le cadre des appels à projets pour l’accueil de jour.
- Une enveloppe budgétaire de 1,78 million d’euros a été allouée pour renforcer ces services en 2024.
- La réforme prévoit une évaluation continue en collaboration avec l’Observatoire wallon du Sans-Abrisme (OWSA).
Valoriser le patrimoine privé : subvention pour la restauration des toitures du château de Boëlhe (Geer)
Le château de Boëlhe est un ensemble d’un grand classicisme dont les origines remontent à la seconde moitié du XVIIIème siècle. Implanté en lisière du village de Bëlle (Geer), il fait face à l’église.
Cette imposante bâtisse est formée de trois corps avec un bâtiment central flanqué d’ailes alignées. Transformé au début du XIXème siècle, puis en 1910, il voit s’adjoindre à cette époque des dépendances en style normand. Le château est entouré d’un magnifique parc, site classé, contenant des arbres remarquables.
Acquis par des propriétaires privés en 2017, ces derniers ont souhaité procéder à la rénovation des toitures de ce bien classé par l’Agence Wallonne du Patrimoine et ce, afin de préserver le château qui, laissé longtemps à l’abandon, subissait des infiltrations, mettant à mal la nécessaire préservation du bien. Le château sera réaffecté en 2 logements et habité en partie par les propriétaires, redonnant ainsi vie à un bien patrimonial à l’intérêt certain.
En 2021, des travaux de restauration de l’ensemble des toitures et des charpentes, des 3 ailes du château et du clocheton ont été réalisés. Durant ceux-ci, plusieurs interventions complémentaires imprévisibles se sont révélées indispensables. L’état du clocher a notamment impliqué des travaux plus conséquents, au fur et à mesure de son démontage, justifiant une subvention complémentaire de l'Agence Wallonne du Patrimoine de près de 35.000 euros.
La subvention totale allouée à cette rénovation par l’Agence Wallonne du Patrimoine s’élève dès lors à un total de près de 240.000 €, en sus de l'investissement consenti par les propriétaires du château.
Valérie Lescrenier, Ministre du Tourisme, du patrimoine et de la Petite enfance : « La subvention accordée s’inscrit dans la volonté d’également soutenir les propriétaires des biens classés afin qu’ils participent, aux côtés de la Wallonie, à la préservation du patrimoine de notre région. »
Trois projets d’aménagement pour redéployer des pôles touristiques structurant de la province de Luxembourg
Le Gouvernement wallon a accordé un subside d’un montant total de 5.129.011,36 € dans le cadre du redéploiement des pôles touristiques structurant de la province de Luxembourg.
Trois villes situées dans la Province du Luxembourg bénéficient d’une subvention d’un montant total de 5.129.011,36 € dans le cadre du redéploiement des pôles touristiques structurant de la province de Luxembourg. Ces trois projets sont cofinancés par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) de l'Union européenne pour un montant total de 2.051.604,54€ et par la Wallonie pour 2.564.505,69€.

Pour le Ministre François Desquesnes : « Ces nouveaux aménagements contribueront non seulement à la qualité de vie des habitants, mais aussi à l’attractivité du centre-ville. »
Pour la Ministre Valérie Lescrenier : « Le secteur du Tourisme est incontestablement un acteur économique important pour la Région et les aménagements opérés renforcent indubitablement l’attractivité de ces villes, proposant aux visiteurs une offre globale, alliant tourisme et balade dans la ville, et ce au bénéfice des commerçants. »
Prolongation de la période de chasse au cerf et au sanglier en Wallonie
Le Gouvernement wallon a décidé de prolonger la période de chasse au cerf et au sanglier du 1er janvier 2025 jusqu’au 31 janvier 2025.
Les populations de cerfs et de sangliers augmentent en Wallonie, comme dans toute l’Europe, en raison des changements climatiques et des conditions favorables à leur reproduction.
À l’échelle régionale, cette surpopulation exerce une pression excessive sur les écosystèmes forestiers et fait peser des risques sanitaires importants comme celui de la peste porcine africaine.
Face à ce constat, le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la ministre de la Chasse et de la Nature, Anne-Catherine Dalcq, a décidé de prolonger la période de chasse au cerf et au sanglier du 1 janvier 2025 jusqu’au 31 janvier 2025. Cette prolongation concerne :
- La chasse au cerf, en battue, au chien courant, ainsi qu’à l’approche et à l’affût, pour les cerfs non-boisés et les petits cerfs boisés.
- La chasse au sanglier, en battue, au chien courant et au bois.
« En prolongeant la période de chasse, nous permettons aux chasseurs de poursuivre leur travail et de réduire les densités de cerfs et de sangliers, pour limiter leurs impacts négatifs sur les écosystèmes et les cultures. Cette décision reflète notre volonté d'instaurer un équilibre entre la gestion des populations de grand gibier, la protection de la biodiversité, la qualité des bois et les usages multiples de la forêt », précise Anne-Catherine Dalcq, Ministre de la Chasse et de la Nature.
Cette proposition a reçu l’avis favorable unanime du Pôle ruralité, section chasse, et s’inscrit dans une réflexion structurelle plus large avec l’administration et les parties prenantes sur l’adaptation des périodes de chasse.