14 projets d'aménagement pour améliorer la mobilité et dynamiser le développement local en Wallonie
Le Gouvernement wallon poursuit son engagement dans une série de projets ambitieux pour améliorer la qualité de vie et dynamiser l’économie locale en accordant un total de 36 629 551, 44€ de subventions dans plusieurs communes wallonnes.
Mesure | Description de la mesure | Subvention |
Requalification urbaine des bords de la Sambre et des anciens chantiers navals à Thuin Ville Basse
| Mise en œuvre du projet “Liaison modes doux sur la Biesmelle à Thuin”
Prolongation des quais de plaisance de Thuin | 1 770 000 € - Wallonie : 1 050 000 € |
Développement urbain “GRE-Liège” | Mise en œuvre des projets « Aménagement des espaces publics du site de LBP à Chênée » et « Requalification des espaces publics dans la zone de Fontainebleau à Sainte-Marguerite (Liège)
Mise en œuvre du projet « La Low line et ses transversales : colonne vertébrale de la mobilité douce à Herstal ».
Mise en œuvre du projet “Aménagements urbains connectés au mobipôle en entrée de ville à Seraing”.
| 25 489 937€ : - FEDER : 11 328 861€ - Wallonie : 14 161 076 |
Ecosystème mobilité : Gares, Centres-Villes, Parcs d’activité économique (Leuze-en-Hainaut, Enghien, Ath) | Mise en œuvre du projet « Enghien - Cheminement doux Gare».
Mise en œuvre du projet « Leuze - Cheminement doux Gare “(Leuze-en-Hainaut)
Mise en œuvre du projet « Ath - Cheminement doux Gare ». | 1.313.709,30 €, - FEDER : 583.870,80 € - Wallonie : 729.838,50 € |
Charleroi Campus créatif : Mobilité adaptée du campus de Charleroi Métropole.
| Mise en œuvre du projet « Mobilité adaptée du campus de Charleroi Métropole ». (Centre universitaire Zénobe Gramme) | 179 352€
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Développement du centre urbain et touristique de Han-sur-Lesse (Rochefort). | Mise en œuvre du projet « Aménagement de voirie et de l'espace public à Han-sur-Lesse » (Rochefort) | 1 091 628€ |
Développement urbain « AXUD | Mise en œuvre du projet “Boulevard urbain de Ciney - 1 entrée de ville”
Mise en œuvre du projet “Boulevard urbain de Ciney - 2 partie résidentielle”.
Mise en œuvre du projet « Boulevard urbain de Ciney - 3 liaison vers le PAE ». | 4.548.764,52€ FEDER : 2.021.673,12€ Wallonie : 2.527.091,40€
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Développement urbain : rue de la Gare à Eghezée | Mise en œuvre du projet « Eghezée - Aménagement de la place de la Gare» | 2 236 160,62 € |
Adrien Dolimont, Ministre-Président de Wallonie : « Ces projets incarnent notre vision d'une Wallonie tournée vers l'avenir : une région où la qualité de vie, la mobilité durable et le dynamisme économique vont de pair. En soutenant ces initiatives locales, nous construisons ensemble un territoire plus attractif et plus inclusif. »
François Desquesnes, Ministre du Territoire : « Ces investissements témoignent de notre engagement à répondre aux défis d’aujourd’hui : des espaces publics sécurisés, une mobilité respectueuse de l’environnement et une économie locale renforcée. Chaque projet contribue à façonner une Wallonie plus résiliente et harmonieuse.»
La Wallonie investit 1,67 million d’euros pour développer des recycleries dans le Hainaut
Le Gouvernement wallon a approuvé le portefeuille de projets « Développement de recycleries sur le territoire du Cœur du Hainaut », dans le cadre du programme FEDER-FTJ 2021-2027. Avec un investissement wallon de 1,67 million d’euros, ce projet vise à renforcer l’économie circulaire et à encourager la transition vers une Wallonie plus verte et durable.
Des projets concrets pour l'économie circulaire
Ce portefeuille, porté par l’intercommunale HYGEA, s’inscrit pleinement dans la stratégie européenne et wallonne de transition vers une économie circulaire et efficace dans l’utilisation des ressources.
Il comprend deux projets majeurs, soutenus à 50 % par des cofinancements européens :
- Création d’une Recyclerie à La Louvière
Ce projet consiste à aménager un bâtiment existant pour développer les activités de tri, de réparation et de réemploi, avec pour ambition de créer des emplois locaux dans ces filières.
La part wallonne s’élève à 1.062.837,39 euros.
- Extension de la Recyclerie de Mons-Borinage
Ce projet prévoit la construction d’une extension des hangars existants et l’aménagement d’une matériauthèque, qui permettra de renforcer les capacités de cette infrastructure.
La part wallonne s’élève à 603.782,50 euros.
Ces projets représentent un investissement total de 3,33 millions d’euros, y compris les contributions européennes et wallonnes.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « En investissant dans les recycleries, nous renforçons l’économie circulaire, créons des emplois locaux et préparons la Wallonie à relever les défis environnementaux de demain. Chaque geste en faveur du réemploi est un pas vers un avenir plus durable. »
Yves COPPIETERS, Ministre de l’Environnement : « Ces investissements démontrent notre volonté ferme de construire une Wallonie plus verte, résiliente et tournée vers l’avenir. En soutenant le développement des recycleries, nous favorisons la réutilisation des ressources et la création d’emplois locaux et durables. C’est un exemple concret de l’impact positif que peut avoir l’économie circulaire sur notre territoire. »
Avec ces initiatives, la Wallonie poursuit ses efforts pour atteindre les objectifs européens de durabilité et soutenir des projets à fort impact environnemental et social. Le développement des recycleries à La Louvière et Mons-Borinage illustre une volonté de bâtir des infrastructures adaptées aux défis de demain, tout en impliquant les acteurs locaux.
La Wallonie investit 1.215.951 euros pour la santé publique et la prévention
Le Gouvernement wallon a approuvé 10 subventions majeures totalisant 1.215.951 euros. Ces initiatives visent à renforcer la prévention chez les jeunes face aux nouveaux produits du tabac, à encourager des modes de vie sains, et à élaborer des stratégies de promotion de la santé dans le milieu du travail. Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie, axe 4, dédié au bien-être, à la solidarité et à l’inclusion sociale.
1. Lutter contre les nouveaux produits du tabac chez les jeunes
Deux projets ont été sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets « Renforcement de la prévention de l’usage des nouveaux produits du tabac auprès du public jeune », pour un montant total de 181.975 euros.
Ces projets visent à :
- Réduire l’initiation tabagique et l’usage de la vape chez les jeunes de 11 à 24 ans ;
- Diminuer l’exposition à la fumée de tabac et de vape.
Les projets retenus sont :
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- SEPT : Développement d’outils d’information pour les jeunes et leurs parents.
À côté des produits du tabac classiques, de nouveaux produits posent des problèmes croissants. La Puff, cigarette électronique à usage limité, est particulièrement populaire auprès des jeunes. Selon l’Alliance contre le tabac, 15 % des adolescents auraient déjà utilisé la « puff » et parmi eux, 47 % ont commencé leur initiation à la nicotine à travers ce dispositif.
Par ailleurs, le Conseil Supérieur de la Santé met en évidence une série de risques liés à la e-cigarette comme le manque de connaissance quant à l'impact négatif du vapotage sur la santé, la corrélation entre le vapotage et le tabagisme (ultérieur) chez les jeunes et un possible effet de passerelle vers la consommation de tabac classique et ce, de manière régulière etc.
Yves COPPIETERS, Ministre de la Santé : « Ces projets innovants permettent d’associer les jeunes dans la création de solutions préventives, ce qui est essentiel face à l’augmentation de l’usage de ces produits. ».
Rappelons que 22.1 % de population masculine wallonne (14.9 % chez les femmes) sont encore des fumeurs quotidiens, contre 21.1% des hommes bruxellois (11 % chez les Bruxelloises), et 15.8 % pour les Flamands (10.4 % chez les Flamandes).
Il est important de souligner que :
- Les coûts directs de la consommation de tabac (soins de santé, visites médicales, hospitalisations) s’élèvent à 726 millions d’euros ;
- Les coûts indirects (notamment la baisse de productivité) s’élèvent à 756 millions d’euros.
- Le tabagisme fait perdre aux Belges des années de vie et de la qualité de vie en bonne santé, ce qui équivaut à 12 milliards d’euros.
2. Favoriser des modes de vie sains pour tous
Une enveloppe de 898.976 euros a été allouée à sept projets dans le cadre de l’appel à projets
« En Wallonie, tous ensemble vers une société en santé favorisant des modes de vie sains ».
Ces initiatives visent à :
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- Promouvoir une alimentation équilibrée et durable ;
- Sensibiliser les citoyens aux risques liés au surpoids et à l’obésité.
Les projets retenus sont :
- Sport sur Ordonnance : Ateliers combinant activité physique adaptée et conseils nutritionnels ;
- CHU Liège : Programme éducatif pour adolescents sur le mouvement et la santé ;
- Gym SANA : Outils ludiques pour une vie saine ;
- UPDLF : Initiatives familiales pour une meilleure santé ;
- Viasano : Sensibilisation à l’alimentation saine ;
- Comme chez nous : Renforcement de la littératie alimentaire ;
- De Bouche à Oreille : Actions de proximité pour l’alimentation et la santé.
L’enquête de consommation alimentaire de Sciensano, qui mesure l’activité physique et la sédentarité de la population belge en 2022-2023, montre que les enfants bougeaient plus il y a 10 ans qu’aujourd’hui. Un tiers des enfants âgés de 3 à 9 et un cinquième des adolescents bougent suffisamment. Les jeunes utilisent néanmoins souvent un moyen de transport actif pour se rentre à l’école : près de la moitié d’entre eux (46 et 41 %) vont à l’école à pied, à vélo ou en trottinette.
Sciensano constate que les enfants issus de familles dont les parents ont un niveau d’instruction élevé font en moyenne plus d’activité physique d’intensité modérée à soutenue et passent moins de temps devant les écrans que les enfants et les jeunes qui grandissent dans des familles dont les parents ont un faible niveau d'instruction.
Le pourcentage d'adultes atteignant les 150 minutes hebdomadaires recommandées d'activité physique d'intensité modérée à soutenue est resté inchangé depuis depuis la dernière enquête.
Yves COPPIETERS, Ministre de la Santé : « Les recommandations de Sciensano ne laissent aucun doute : bouger davantage, réduire le temps passé assis et limiter les heures devant les écrans sont des gestes simples mais essentiels pour préserver notre santé. Ce message s'adresse à chacune et chacun d’entre nous, quel que soit notre âge ou notre condition. Soutenir des modes de vie sains, c’est investir dans la santé de demain. C’est pourquoi nous devons continuer à encourager les initiatives qui allient prévention, innovation et engagement citoyen. Ces projets sont des moteurs de changement qui démontrent qu’ensemble, nous avons les moyens d’agir concrètement pour améliorer notre bien-être collectif. »
3. Repenser la santé dans le milieu du travail
Le projet pilote de recherche « Promotion de la santé dans le milieu du travail en Wallonie », financé à hauteur de 135.000 euros, sera mené par RESO (UCL) en partenariat avec le Centre d’Études en Promotion de la Santé (CEPS).
Ce projet de recherche vise à :
- Analyser les cadres théoriques et pratiques de la santé en milieu professionnel ;
- Élaborer des stratégies opérationnelles pour des interventions efficaces ;
- Formuler des recommandations pour les prochaines programmations régionales.
Ce projet inédit en Wallonie marque une étape importante pour intégrer la santé au cœur des espaces professionnels. Il s’agit d’un levier majeur pour le bien-être et l’efficacité des travailleurs.
Yves COPPIETERS, Ministre de la Santé : « Avec ces trois initiatives, la Wallonie confirme sa volonté d’agir concrètement pour la santé publique. En agissant sur des fronts variés – la prévention chez les jeunes, la promotion de modes de vie sains et la santé au travail – elle investit dans un avenir où bien-être et inclusion sociale sont au centre des préoccupations ».
Hall dit « Maçonnerie » du bâtiment Solvay à Charleroi, quand l’Université du Travail s’approprie le patrimoine
Les infrastructures du Campus UCharleroi sont constituées du Zénobe Gramme mais également, du bâtiment Solvay dont l’un des deux corps est le Hall dit « Maçonnerie ». Les façades et toitures de ce bâtiment, y compris la verrière, font partie du patrimoine wallon classé, à l’instar de l’escalier et du péristyle.
Le bâtiment Solvay se place dans l’aile d'esprit néo-classique, bâtie en 1911 par l'architecte Devreux, pourvue d’un portique d'entrée sous fronton courbe, prolongé latéralement de deux corps à verrière centrale encadrée de baies serliennes
L’ensemble des bâtiments ont fait l’objet ces dernières années d’une profonde réhabilitation avec aménagement de locaux.
Lors du déroulement du chantier du Hall dit « Maçonnerie », plusieurs interventions complémentaires imprévisibles lors de l’introduction de la demande de subvention de base, se sont avérées indispensables à la poursuite des travaux. En particulier, l’état trop dégradé de certains éléments n’a pas permis de les sauvegarder tel que prévu initialement. Leur remplacement s’est donc avéré absolument nécessaire à la préservation de ce bâtiment classé.
Une subvention complémentaire de 372.891,22€ est donc aujourd’hui accordée, portant le montant total des subventions pour la restauration du hall Maçonnerie à 1.125.194,89€.
Inauguré l’an dernier, le Hall Maçonnerie offre aux occupants du campus une surface de 3.000 m² composée de salles de réunion, de classes, d'un auditoire de 240 places et d'un espace polyvalent.
La rénovation de cet ensemble de bâtiments, inscrit dans le programme de création de la « cité des métiers » est un parfait compromis entre le patrimoine que l’on veut préserver et la rénovation actuelle qui se veut moderne, économique et écologique. Elle participe à la sensibilisation des professionnels et du public et redonne vie à l’un des bâtiments emblématiques du patrimoine de la région.
Valorisation patrimoniale et touristique du site minier du Bois-du-Luc Renouvellement de la subvention de 320.000€ pour l’ASBL du Musée de la Mine et du Développement durable
Le Bois-du-Luc est propriété de la Région via l’AWaP (Agence wallonne du Patrimoine) depuis 2022. Ce site minier exceptionnel a bénéficié du soutien de la Wallonie depuis sa fermeture mais son récent statut de propriété régionale a, depuis, permis de mettre en œuvre un schéma de développement et de redynamiser l’entité en s’appuyant sur le label de patrimoine mondial.
En effet, avec Blegny-Mine, le Bois du Cazier et le Grand-Hornu, le site minier du Bois-du-Luc fait partie des quatre sites miniers majeurs de Wallonie inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Si la reprise de la pleine propriété par la Région constitue une opportunité pour développer et valoriser le Bois-du-Luc, l’AWaP n’a pas vocation à animer ce site patrimonial. C’est pourquoi une convention de coopération a été nouée avec l’ASBL Musée de la Mine et du Développement Durable. Cette coopération porte sur la valorisation du site, plus spécifiquement sur son développement touristique et de la conservation du patrimoine industriel.
L’ASBL MMDD a participé à la sauvegarde du site après l’arrêt des activités de la société charbonnière en 1973. En raison de sa connaissance du site et de son implication dans son développement, une subvention de 320.000€ lui est renouvelée. Ce financement permettra à l’ASBL de répondre à ses missions de valorisation et d’animation touristiques du site. Cela participe dès lors à un des axes forts de la politique du tourisme qui vise à promouvoir culture et patrimoine.
Constitué de l’ancienne fosse Saint-Emmanuel, des ateliers de surface mais aussi du village minier, le site minier du Bois-du-Luc forme un ensemble patrimonial exceptionnel. Témoin de la période industrielle, il fait revivre l’histoire économique, sociale, technologique et culturelle de toute une région. Les terrils qui l’entourent sont également devenus au fil du temps des sanctuaires naturels accueillant une surprenante diversité de plantes et d’animaux.
Le Gouvernement wallon trouve une solution pour Liège, Charleroi et Mons
Le Gouvernement wallon a validé la mise en place d’une solution pour les villes de Liège, Mons et Charleroi, qui étaient exclues par le secteur bancaire dans le cadre du financement du Plan Oxygène (droit de tirage 2024). C’est le Centre régional d’aide aux communes (CRAC) qui prêtera les 235 millions d’euros nécessaires avec ses fonds propres, en contrepartie d’un plan d’économies et de diverses mesures.
Les fonds seront débloqués en trois phases : 50% de la tranche seront disponibles à la signature de la convention et libérés par le Crac en fonction de l’évolution des besoins de trésorerie, 25% au début de l’année 2025 (après présentation du budget communal au Gouvernement) et les 25% restants lors de la présentation des comptes 2024 au plus tard le 30 juin 2025.
L’accord sera formalisé par une convention qui devra être validée par le conseil communal des trois villes concernées. Cette convention visera principalement à assurer la soutenabilité financière du budget communal pour l’exercice 2025 et au global. Elle intégrera également des mesures complémentaires pour assainir les finances et garantir l’équilibre budgétaire, tant à l’exercice propre qu’au global. Parmi ces mesures figurent :
- La tarification des prestations communales (locations de salles, etc.) au minimum à leur prix coûtant.
- L’adaptation des redevances en fonction des coûts supportés par la commune.
- La mise en place de procédures de recouvrement automatique des impayés.
- Le retour des profits des intercommunales auxquelles la ville participe.
- La fin des mises à disposition gratuites de personnel communal (sauf pour des missions d’intérêt public dûment justifiées).
- La réduction des cabinets scabinaux de 15%.
- La limitation des remplacements de personnel à 5 ETP pour 10 départs.
- La réduction des dépenses de transfert de 15% (à l’exception de la police, des pompiers et du CPAS).
- La fin des services mis gratuitement à disposition de la population.
- La fin de la statutarisation du personnel communal.
Dans le respect du principe d’autonomie communale, des dérogations pourront être accordées si une mesure alternative compense complètement via des mesures structurelles l’impact financier d’une obligation non-exécutée.
En contrepartie de cet engagement, la Région prendra en charge intégralement les intérêts de ce prêt et 15% de l’annuité de remboursement.
Pour François Desquesnes, Ministre des Pouvoirs locaux : "Ce plan est essentiel pour garantir la viabilité financière de nos grandes villes tout en assurant un retour vers une gestion responsable des ressources publiques”.
Cette décision du Gouvernement illustre l’engagement du Gouvernement à soutenir ces trois grandes villes tout en veillant à les responsabiliser dans les efforts à mettre en œuvre sans délais pour retrouver des trajectoires soutenables.