« Namur, ville apaisée, végétalisée et conviviale »
Le Gouvernement wallon, sous l'impulsion de François Desquesnes, Ministre du Territoire, vient d'accorder une subvention de 5 019 300€ à la Ville de Namur pour la réalisation d'un ambitieux programme d'aménagement urbain. Ce financement permettra de transformer Namur en une ville plus apaisée, plus végétalisée et plus conviviale.
Ce subside va permettre de concrétiser quatre projets majeurs :
- L’ambiance et la sécurité nocturnes dans le centre-ville namurois
- Un espace de livraison de proximité dans le centre-ville namurois
- L’extension du piétonnier namurois
- Un parcours et des jeux urbains dans le quartier historique et le quartier de la gare de Namur
Ces projets sont co-financés à hauteur de 2 230 800€ par l’Union Européenne à travers le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et de 2 788 500€ par la Wallonie pour atteindre un montant total de soutien de 5 019 300€.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « Avec ce projet, Namur se réinvente pour offrir à ses habitants et visiteurs un cadre de vie apaisé, durable et attractif. Un engagement fort pour l’avenir de nos villes wallonnes. »
François Desquesnes, Vice-Président et Ministre wallon du Territoire, des Infrastructures, de la Mobilité et des Pouvoirs Locaux : « Cette décision est une excellente nouvelle pour Namur et pour tous les Wallons. » « Ce projet ambitieux s'inscrit pleinement dans notre volonté de faire des villes wallonnes des lieux de vie plus agréables et plus durables. En soutenant des initiatives comme celle-ci, nous contribuons à améliorer la qualité de vie des citoyens et à renforcer l'attractivité de nos territoires. »
Cette subvention témoigne de l'engagement du Gouvernement wallon à offrir aux habitants un cadre de vie plus sain et plus attractif en favorisant les déplacements doux, en créant des espaces de rencontre et en améliorant la qualité de l'air. Le Ministre-Président, Adrien Dolimont, et le Ministre du Territoire, François Desquesnes, seront chargés de suivre de près la réalisation de ce projet.
10,9 millions pour le réaménagement d’espaces verts urbains à Ath et Tournai
Le Gouvernement wallon, sous l’impulsion du Ministre du Territoire, François Desquesnes, vient d’accorder une subvention à la Ville d'Ath en vue de la mise en œuvre du projet «Ath-Valorisation du site des Locomotives», ainsi qu’à la Ville de Tournai en vue de la mise en œuvre du projet « Valorisation du site de l'Orient à Tournai », pour un montant total de 10 976 089,83€.
Ce sont deux projets d’envergure qui vont dès lors pouvoir être concrétisés.
A Ath, le projet de réaménagement du site des Locomotives a pour ambition de restructurer cet espace en un lieu de vie plus attractif, ouvert sur le canal Ath-Blaton et connecté au centre-ville. Le projet prévoit la création d'un parc paysager ainsi que des aménagements au bord de la voie d’eau, offrant un espace de vie dynamique, attrayant et accessible à tous, habitants comme visiteurs.
Ce projet sera co-financé à hauteur de 2 799 613,60€ par l’Union Européenne à travers les Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et de 3 499 517€ par la Wallonie, pour un montant total de 6 299 130,60€.
A Tournai, le site de la carrière de l’Orient va être réaménagé en un parc paysager et de loisirs-nature. Le subside octroyé permettra de renforcer le développement de son attractivité par des aménagements paysagers immersifs tout en préservant la biodiversité, offrant ainsi à la ville un véritable poumon vert.
Le projet prévoit une structuration et un développement des voiries de circulation permettant d’ouvrir le site sur la ville et d’améliorer les déplacements en son sein.
Le projet tournaisien sera co-financé à hauteur de 2 078 648,54€ par l’Union Européenne à travers les Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et de 2 598 310,69€ par la Wallonie, pour un montant total de 4 676 959,23€.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « Ces projets à Ath et Tournai incarnent notre ambition pour des villes wallonnes à la fois dynamiques et respectueuses de leur environnement. En créant des espaces verts ouverts à tous, nous renforçons l’attractivité de ces territoires tout en améliorant la qualité de vie de leurs habitants et en valorisant leur patrimoine naturel. »
François Desquesnes, Vice-Président et Ministre wallon du Territoire, des Infrastructures, de la Mobilité et des Pouvoirs Locaux :« Ce sont des projets importants pour la Wallonie picarde, ils vont permettre d’améliorer la qualité de vie des habitants et d’accroitre l’attractivité de cette région », se réjouit François Desquesnes. Il ajoute : « L’ambition de faire des villes wallonnes des lieux de vie durables et agréables est ici pleinement rencontrée ».
Ce projet illustre la volonté du Gouvernement wallon de promouvoir des villes wallonnes comme des lieux de vie durables et agréables. Le Ministre-Président, Adrien Dolimont, et le Ministre du Territoire, François Desquesnes, seront chargés de suivre de près la réalisation de ce projet.
Forêt des Loisirs à Fleurus : un nouveau pavillon d’accueil pour dynamiser le site
Le Gouvernement wallon, sous l’impulsion du Ministre wallon du Territoire, François Desquesnes, vient d'accorder une subvention de 1 215 000€ à la Ville de Fleurus pour le développement du projet « Forêt des Loisirs à Fleurus » qui permettra de doter ce site naturel d’un espace stratégique dédié à l’accueil, l’information et la promotion des nombreuses activités proposées. Ce pavillon d’accueil constituera une véritable porte d’entrée pour le Bois de Soleilmont, cet espace naturel de loisirs de 65 hectares situé au cœur de Charleroi Métropole.
Ce projet est co-financé à hauteur de 540 000€ par l’Union européenne à travers le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et de 675 000€ par la Wallonie. Cette subvention témoigne de l’engagement de la Wallonie à soutenir des projets ayant un impact positif sur la qualité de vie des citoyens, la valorisation de notre patrimoine naturel et de sa biodiversité.
Adrien Dolimont, Ministre-Président de la Wallonie : « Avec ce nouveau pavillon d’accueil, la “Forêt des Loisirs à Fleurus” devient un lieu emblématique alliant nature, détente et convivialité. Ce projet témoigne de notre engagement à valoriser le patrimoine naturel tout en renforçant l’attractivité et la qualité de vie de Charleroi Métropole. »
François Desquesnes, Vice-Président et Ministre wallon du Territoire, des Infrastructures, de la Mobilité et des Pouvoirs Locaux : « En soutenant ce projet, nous réaffirmons notre volonté de renforcer les infrastructures locales et d’offrir aux citoyens des espaces qui allient nature, loisirs et qualité de vie », déclare le Ministre François Desquesnes. « Ce projet s’inscrit dans une vision d’avenir pour Charleroi Métropole, avec une dynamique de proximité et d’attractivité. ».
Plan Oxygène : le Gouvernement wallon reste mobilisé pour les communes
Lors des séances des 15 décembre 2022 et 5 octobre 2023, des mesures ont été validées pour financer les tranches 2023 à 2026 du Plan Oxygène. Dans ce cadre, le Centre régional d'Aide aux Communes (CRAC) a agi comme centrale d’achat et a lancé un marché permettant aux 27 communes d’accéder à des crédits adaptés à leurs besoins.
ING a été la seule banque à avoir répondu à l'appel de ce marché-cadre pour le plan Oxygène 2024. L’offre d’ING Belgique équivalait à un montant de 82,2 millions permettant donc de couvrir les besoins de financement de 20 communes.
Pour surmonter cet obstacle, le Gouvernement a mandaté le CRAC afin de trouver des solutions alternatives. Lors du second marché-cadre du CRAC, Belfius a accepté de prêter un montant de 26,8 millions à 4 autres communes (Verviers, La Louvière, Ath et Namur) avec des modalités de financement adaptées et de nouvelles conventions renforçant la responsabilité communale. Ces nouvelles conventions tripartites entre la Région, les communes et la banque permettent un suivi renforcé et une plus grande transparence.
Pour François Desquesnes, Ministre des Pouvoirs Locaux : « Il est essentiel que les communes puissent assumer pleinement leurs responsabilités. Dans le cadre du Plan Oxygène, la signature de conventions de bonne gestion devient une condition essentielle pour garantir un avenir financier durable. »
Trois communes, Liège, Charleroi et Mons, n’ont donc pas obtenu de financement bancaire pour la tranche 2024. Le Ministre prend acte du refus des banques. Dans ce cadre, il travaille à une solution alternative pour financer le reste de cette tranche, à savoir 233 895 000€.
Parallèlement, le Gouvernement wallon, sous l’impulsion du Ministre François Desquesnes, continue de soutenir les communes par différents mécanismes. Dans le cadre de la Politique des Grandes Villes (PGV), il a validé l’octroi des subventions aux sept grandes villes wallonnes pour l’année 2024. Ces aides financières visent à soutenir la mise en œuvre des actions inscrites dans leurs Perspectives de Développement Urbain (PDU).
Les subventions allouées pour 2024 s’élèvent à un montant total de 12,26 millions d’euros. Cette enveloppe permettra aux grandes villes de poursuivre leurs projets en matière de revitalisation urbaine, d’amélioration des infrastructures et de qualité de vie pour leurs habitants.
Cette solution reflète l'engagement du Gouvernement wallon à soutenir les communes dans leurs efforts. En combinant des financements spécifiques dans le cadre du Plan Oxygène et des subventions allouées aux grandes villes, le Gouvernement offre un accompagnement global aux collectivités locales, leur permettant de relever les défis de demain.
La réforme du paysage de l’emploi et de l’activation des chercheurs d’emploi est en marche
Pour rencontrer l’ambition du Gouvernement wallon de tendre vers l’objectif européen d’un taux d’emploi de 80%, le Ministre de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet, a déposé sa note d’orientation afin de réformer rapidement le paysage de l’emploi, de l’insertion socio-professionnelle et de l’activation des chercheurs d’emploi.
Constats
La Wallonie fait face à une situation paradoxale marquée par un taux élevé d’emplois vacants et un taux d’emploi bien en-dessous de l’objectif européen de 80% d’ici 2030.
Cette situation s’explique par une population inactive importante et une réserve de main-d’œuvre non mobilisée, comprenant une proportion élevée de chômeurs de longue durée (45% des demandeurs d’emploi inoccupés sont sans emploi depuis plus de deux ans). Malgré un budget annuel de plus de 3 milliards d’euros consacré aux politiques d’emploi et de formation, le nombre de postes vacants avoisine les 40 000 postes alors que la réserve de main d’œuvre inoccupée dépasse les 244 000 chercheurs d’emploi.
Le chômage des jeunes est également préoccupant avec un taux de 23%. La situation des NEETs (ni en emploi, ni en études, ni en formation) avec un taux de 13% place la région derrière la Flandre, Bruxelles et la moyenne européenne. À cela s’ajoute un paysage d’insertion socio-professionnelle complexe, marqué par une multiplicité d’acteurs agissant de manière fragmentée et souvent redondante, compliquant l’orientation des chercheurs d’emploi.
Pierre-Yves Jeholet, Ministre de l’Emploi, observe : « Sur la base de ces constats, la question de l’efficience du budget investi se pose… Malgré la mise en place de nombreux initiatives et dispositifs, aucune solution concrète n’a encore permis de remédier aux nombreuses problématiques soulevées ci-avant. Il n’y a pas d’autre alternative que d’opérer un changement radical en réformant le paysage de l’emploi en Wallonie, ce à quoi s’attelle la note d’orientation présentée au Gouvernement ».
Objectifs
L’approche vise, in fine, à une activation plus rapide et durable sur le marché du travail et une proactivité attendue de l’ensemble des parties prenantes, en ce compris du Forem.
Un des enjeux, conformément à la Déclaration de Politique Régionale, sera d’accroître la participation des chercheurs d’emplois à la formation professionnelle afin d’augmenter leur niveau de qualification et favoriser une insertion rapide et durable sur le marché du travail, tout en mettant fin à l’enlisement de certains publics dans le chômage. Ils doivent être les acteurs, actifs et proactifs, de leur insertion sur le marché du travail par le biais d’un suivi individualisé.
Un autre enjeu sera une meilleure coordination et une meilleure efficacité des différents acteurs pour que chaque chercheur d’emploi ait à sa disposition les outils utiles à sa réinsertion rapide au sein du marché du travail.
FOREM
Le décret sur l’accompagnement orienté coaching et solutions, ainsi que ses arrêtés d'exécution, présentent une marge d'interprétation beaucoup trop large, rendant leur mise en œuvre opérationnelle floue et complexe. Par ailleurs, la multiplicité des outils informatiques, parfois obsolètes, et le manque d’interopérabilité entre eux empêchent une vision claire et rapide du parcours du chercheur d’emploi pour l’ensemble des parties prenantes (chercheur d’emploi, agent Forem, opérateur tiers, entreprise, etc).
C’est pourquoi, au travers d’une révision du Contrat de Gestion, qui sera conclu dans les meilleurs délais et basé sur des objectifs chiffrés et des indicateurs de résultat, mais aussi d’une révision du décret et de l’arrêté du Gouvernement relatifs à l’accompagnement orienté coaching et solutions, le Gouvernement s’engage à réviser les procédures et les délais incombant au Forem afin de permettre à ses agents d’agir dans un cadre plus souple et efficace. Une simplification dans l’organisation qui devra rendre plus dynamique l’activation des chercheurs d’emploi et ce, dès les premiers jours de leur inscription.
Et, le Forem, quant à lui, devra se recentrer sur ses missions de base de façon à permettre une réallocation de ses ressources humaines pour renforcer ses effectifs de première ligne, à savoir l’ensemble des agents en contact direct avec le chercheur d’emploi. Il est impératif d’accélérer et d’intensifier l’accompagnement des chercheurs d’emploi tout en faisant correspondre les besoins du marché du travail avec les compétences de la main d’œuvre disponible et mobilisable.
Méthode de travail
La note d’orientation propose une méthode de travail basée sur 6 axes stratégiques déclinés en 13 chantiers :
Accélérer et intensifier l’accompagnement des chercheurs d’emploi : Mobiliser dès l'inscription et contacts réguliers pour une remise à l’emploi rapide.
Activer les chercheurs d’emploi à chaque étape du parcours : Responsabiliser les chercheurs d’emploi via un suivi intensif et un contrôle actif de leur disponibilité.
Responsabiliser les acteurs : Clarifier les rôles de chaque opérateur et instaurer une responsabilité tant du Forem au niveau de l’adressage que sur les résultats pour chaque acteur impliqué.
Répondre aux besoins des entreprises : Structurer et flexibiliser l’offre de formation pour combler les pénuries et impliquer les entreprises et les secteurs professionnels dans le processus.
Doter le Forem d’outils numériques performants : Déployer un réel dossier unique et des outils interactifs pour un suivi optimisé de chaque chercheur d’emploi.
Assurer un suivi et un monitoring rigoureux : Mettre en place un monitoring des actions ainsi que des indicateurs clefs de performance qui permettront un ajustement continu et dynamique des stratégies.
« La note d’orientation est ambitieuse, les chantiers nombreux mais la volonté est commune : activer plus rapidement et durablement les chercheurs d’emploi sur le marché du travail, répondre efficacement à la problématique des métiers en pénurie, améliorer les formations au regard des besoins des entreprises et redéfinir les rôles des différents opérateurs pour une meilleure coopération et prise en charge des chercheurs d’emploi. Ces mesures ne pourront être efficaces que si un changement de mentalité s’opère : les chercheurs d’emploi doivent être conscients qu’ils sont le premier moteur de leur propre réussite sur le marché du travail. » conclut le Ministre Jeholet.