
Le Gouvernement wallon a décidé de repousser l'entrée en vigueur de certaines nouvelles règles pour obtenir le permis de conduire, afin de garantir les droits des citoyens et assurer une transition en douceur. Le fait que le parcours de formation doive se faire entièrement en Wallonie est ainsi reporté au 1er janvier 2026.
Depuis la sixième réforme de l'État, la Wallonie est responsable de la formation à la conduite et des examens pour le permis de conduire. Un arrêté de novembre 2024 avait introduit des mesures pour renforcer la sécurité des examens et lutter contre la fraude, comme l'usurpation d'identité.
Une des mesures clés de cette réforme est que toute la formation à la conduite doit se faire en Wallonie. Les candidats peuvent choisir la région pour leurs examens dès le début, mais doivent suivre toute leur formation dans cette région pour éviter les fraudes liées à des règles différentes entre régions.
Un délai supplémentaire pour les parcours déjà commencés
Pour respecter les droits des personnes ayant commencé leur formation avant le 1er mars 2025, le Gouvernement wallon a décidé de repousser l'application des nouvelles règles au 1er janvier 2026. Cela permet à ceux qui ont passé leur examen théorique dans une autre région de passer leur examen pratique en Wallonie dans les prochains mois.
Des règles plus strictes contre les fraudes
Le nouveau texte adopté par le Gouvernement Wallon renforce aussi la lutte contre les fraudes et les comportements inappropriés dans les centres d'examen. Il définit clairement ce qu'est une "irrégularité", incluant la fraude, l'usurpation d'identité et les agressions verbales. Un système d'exclusion et de recours renforcé assure une gestion juste et efficace de ces situations.
Harmonisation européenne et modernisation des formations
Par ailleurs, le texte intègre une directive européenne pour la formation des conducteurs professionnels et met à jour la formation des examinateurs, notamment pour les permis de conduire de cyclomoteurs et scooters. Il aligne aussi certaines règles avec celles des autres régions, comme l'obligation de formation pour les titulaires de permis étrangers non reconnus.
Ce texte est une étape importante, mais d'autres ajustements seront nécessaires pour mieux répondre aux besoins des apprenants, des auto-écoles et des professionnels du secteur.