Usage de TikTok sur les appareils professionnels : interdiction prolongée

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En mars dernier, le Gouvernement wallon, à l'instar d'autres niveaux de pouvoir (Union européenne, niveau fédéral...), décidait d’interdire l’installation et l’utilisation de l’application TikTok sur les appareils de professionnels des agents des services publics régionaux. Cette interdiction a été prolongée pour une durée indéterminée.

Fin 2022, TikTok a reconnu que certains employés en Chine pouvaient accéder aux données d'utilisateurs européens (stockées en Europe), ce qui est contraire au Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD). TikTok avait ainsi admis que des employés avaient utilisé ces données pour traquer des journalistes.

Dans ce contexte et face à ce risque potentiel, le Gouvernement wallon avait décidé, en mars 2023, d'interdire l'installation et l'utilisation de l'application TikTok sur les appareils de service fixes et mobiles sur lesquels circulent des informations relatives à l'activité professionnelle ainsi que sur les appareils personnels ayant accès aux réseaux et systèmes internes est désormais interdite.

Cette interdiction visait les membres du Gouvernement, le personnel des cabinets ministériels, des services du gouvernement et des Unités d'administrations publiques.

En revanche, tout un chacun pouvait poursuivre ses communications sur TikTok pour autant que cela se fasse sur un appareil ne contenant pas d'informations relatives à des activités professionnelles.

Prolongation dans l'attente

Valable pour une période de 6 mois dans un premier temps, la mesure prévoyait qu'une évaluation soit menée en concertation avec le Conseil du Numérique à l'issue de cette période.

Cette période ayant pris fin le 16 septembre, le Conseil du Numérique a recommandé que le Gouvernement prolonge la suspension dans l'attente d'une analyse par le Conseil national de sécurité.

Par conséquent, le Gouvernement a décidé de prolonger l'interdiction, selon les mêmes modalités que précédemment, jusqu'à une période indéterminée. Cette interdiction pourra être réévaluée en fonction de l'analyse du Conseil national de sécurité. Si de nouveaux éléments démontrant que cette interdiction n'est plus pertinente apparaissent, l'interdiction pourra en effet prendre fin.

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